
Image d’illustration © Buzzday
L’Écho Des Gilets Jaunes Résonne Encore
Cette union numérique n’est pas sans rappeler les prémices de 2018. Sept ans après, les mêmes ingrédients semblent réunis : colère sociale, convergence des mécontentements, réseaux sociaux comme catalyseur. D’anciennes figures emblématiques du mouvement des Gilets Jaunes ne s’y trompent pas.
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Anaïs Albertini, visage marquant de la mobilisation de 2018, a déjà appelé au boycott sur Facebook. Son ralliement n’est pas anecdotique : il ancre symboliquement ce nouveau mouvement dans la continuité de la contestation sociale française. D’autres figures historiques emboîtent le pas, transformant cet appel en résurrection numérique d’un mouvement jamais vraiment éteint.
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Les chiffres témoignent de cette effervescence. Le compte X @bloquonstout frôle les 3 000 abonnés en quelques jours seulement. Sur Telegram, 1 300 personnes ont rejoint le canal mercredi dernier. Cette progression fulgurante évoque irrésistiblement l’embrasement viral de novembre 2018.
Pourtant, une question centrale demeure : cette mobilisation numérique parviendra-t-elle à investir l’espace public ? Car entre les likes, partages et inscriptions virtuelles, et la réalité des ronds-points et des blocages, l’écart peut se révéler immense. Le 10 septembre dira si cette génération connectée saura transformer ses indignations numériques en occupation physique du terrain.
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