11 jours sans réponse, une mère lance un appel déchirant dans le Var. Alors que les autorités évoquent une fugue, Sandrine Chaveneau pressent « un problème bien plus grave ». Entre espoir et cauchemar, sa quête éperdue mobilise jusqu’aux réseaux sociaux par des moyens insoupçonnés. Un scooter électrique et un détail vestimentaire pourraient détenir la clé du mystère.
11 jours sans nouvelle : le cauchemar d’une mère dans le Var
Louenn, 15 ans, a disparu le 5 avril à Montauroux. 11 jours que sa mère, Sandrine Chaveneau, vit l’angoisse d’un silence qui persiste malgré l’appel à témoins lancé par la gendarmerie du Var. Les autorités évoquent une fugue, mais la famille rejette catégoriquement cette thèse. « Aujourd’hui, nous pensons qu’il y a un vrai problème. Ce n’est absolument pas normal », insiste Sandrine sur BFM Nice Côte d’Azur.
Son inquiétude grandit face à l’absence de pistes concrètes. « Je pense que c’est beaucoup plus grave », confie-t-elle, la voix brisée. Entre appels téléphoniques vains et recherches infructueuses de Nice à Brignoles, chaque heure renforce le sentiment d’impuissance. La date du 8 avril, jour où les gendarmes ont officiellement alerté le public, marque un tournant dans cette course contre la montre.
Nuits blanches et recherches désespérées : le calvaire de Sandrine
Chaque nuit devient une épreuve pour Sandrine Chaveneau. « On dort très peu la nuit, on rôde partout », révèle-t-elle, décrivant des journées passées à quadriller la région de Nice à Brignoles. Malgré ces efforts surhumains, aucune piste sérieuse n’émerge depuis la disparition du jeune garçon.
Les espoirs nés de témoignages se sont jusqu’ici tous envolés. « Nous avons eu des fausses pistes qui n’ont abouti à rien », confie la mère, la voix tremblante d’émotion. Mercredi, son appel à la vigilance lancé sur BFM Nice Côte d’Azur a marqué un nouveau cri d’alarme : « Restez vigilants, ce jeune homme a disparu et nous ne le retrouvons pas ». Une course contre la montre où chaque minute compte.
TikTok et bénévoles mobilisés : l’affaire qui ébranle les réseaux
La détresse de Sandrine Chaveneau dépasse désormais les frontières du Var. La tiktokeuse Orane, suivie par plus d’un demi-million d’abonnés, a relayé sa vidéo poignante où la mère supplie : « Donne-nous un petit signe de vie ». Un appel amplifié par des milliers de partages sur les réseaux sociaux.
L’association ARPD, spécialisée dans les disparitions, apporte son expertise bénévole. « Ils sont eux aussi très inquiets parce que nous n’avons pas de pistes », explique Sandrine. Un constat troublant qui contraste avec le silence persistant de Louenn, toujours injoignable sur les plateformes numériques. La mobilisation en ligne devient une lueur d’espoir dans cette enquête aux zones d’ombre multiples.
Scooters et signalement précis : les derniers indices connus
Louenn, décrit comme svelte et mesurant 1m70, portait une veste et un jogging noirs lors de sa disparition. Ses yeux châtains et cette tenue sombre constituent les principaux éléments d’identification relayés par les gendarmes.
Les enquêteurs ciblent deux scooters : un modèle électrique noir et vert immatriculé GR-753-KJ, et un Sym 125 cm³ entièrement noir sans plaque. Cette double hypothèse vehiculaire complique les recherches dans un périmètre étendu.
La brigade territoriale autonome de Fayence, en charge de l’enquête, appelle à la mobilisation générale. Les témoignages peuvent être signalés au 04 94 39 16 40 ou via le 17. Chaque détail, même insignifiant en apparence, pourrait briser le silence inquiétant qui entoure cette disparition.
