Les amateurs de films d’action peuvent se réjouir ! Le film le plus acclamé de Michael Bay fait son entrée fracassante sur Netflix. 13 Hours, sorti en 2016, s’impose comme une œuvre majeure dans la filmographie du réalisateur, offrant aux spectateurs une plongée intense dans l’une des pages les plus dramatiques de l’histoire récente américaine.
Loin des robots géants et des explosions gratuites qui ont fait sa réputation, Bay livre ici un récit poignant basé sur des événements réels. L’histoire se déroule à Benghazi, en Libye, le 11 septembre 2012, où six opérateurs de sécurité américains vont vivre 13 heures d’enfer face à des assaillants lourdement armés.
Une nouvelle direction artistique qui fait mouche
En s’éloignant de sa saga Transformers, Michael Bay prouve qu’il peut manier la caméra avec plus de subtilité. Le réalisateur s’est plongé dans un travail de recherche minutieux pour retranscrire avec authenticité les événements dramatiques de Benghazi. Cette rigueur se reflète dans les critiques : avec une note moyenne de 3,8 sur 5 sur AlloCiné, 13 Hours surpasse même des classiques comme Rock (3,7) et Pearl Harbor (3,6).
Les événements de Benghazi en bref
Le 11 septembre 2012, un camp des Missions Spéciales de l’Armée Américaine et une agence de la CIA sont la cible d’une attaque terroriste coordonnée à Benghazi, Libye. L’assaut causera la mort de quatre Américains, dont l’ambassadeur J. Christopher Stevens.
Une distribution cinq étoiles au service de l’authenticité
John Krasinski mène une distribution impressionnante aux côtés de James Badge Dale, Max Martini et Pablo Schreiber. La présence de l’actrice française Alexia Barlier, dans le rôle d’un agent de la CIA déterminé, ajoute une touche internationale à ce casting de haut vol. Sa performance dans le rôle d’une femme de caractère rappelle son travail remarqué dans la série Falco.
Les acteurs portent avec conviction cette adaptation du livre de Mitchell Zuckoff, professeur et journaliste qui a méticuleusement documenté cette attaque historique. Leur jeu ancré dans le réalisme contribue à l’immersion totale du spectateur dans ce récit haletant.
Une prouesse technique au service de l’Histoire
Avec un budget de 50 millions de dollars, Bay démontre sa maîtrise technique en reconstituant les événements avec un souci du détail impressionnant. C’est son troisième film basé sur des faits réels, après Pearl Harbor et No Pain No Gain, mais certainement celui où il atteint le plus haut niveau de réalisme.
La trilogie historique de Michael Bay
Pearl Harbor (2001) : L’attaque japonaise de 1941
No Pain No Gain (2013) : L’histoire vraie de kidnappeurs en Floride
13 Hours (2016) : L’attaque de Benghazi de 2012
Une renaissance méritée sur la plateforme de streaming
Malgré des recettes décevantes en salles (69 millions de dollars), l’arrivée de 13 Hours sur Netflix offre une seconde chance à ce film intense. Cette nouvelle exposition permettra sans doute au public de découvrir une facette plus mature du réalisateur, prouvant que Michael Bay peut allier spectacle et profondeur historique quand il s’attaque à des sujets aussi sensibles que cruciaux.
