
Critères Techniques Et Géographiques : Quand La Science Dicte Les Décisions
Au-delà de ces approches politiques, certains préfets ont opté pour des critères purement scientifiques. L’Ardèche fixe des seuils précis : interdiction automatique dès que le niveau de risque « feux de forêts » atteint le stade « risque sévère » et lorsque le vent dépasse 40 km/h en rafales. Une méthode qui transforme la météorologie en arbitre ultime.
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La géographie devient également déterminante. En Charente-Maritime, en risque élevé, le préfet a pris un arrêté permanent dès le 1er juillet interdisant tous les spectacles pyrotechniques. Exception notable : ceux tirés en mer et depuis l’estran échappent à cette règle drastique.
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Cette logique géographique explique une décision qui peut surprendre : Marseille maintient son feu d’artifice malgré l’incendie monstre de la semaine. La raison ? Il est tiré au-dessus de l’eau et la météo n’annonce pas de mistral. Un exemple parfait où la science l’emporte sur l’émotion.
En Vendée et Loire-Atlantique, les arrêtés préfectoraux ciblent spécifiquement les spectacles « situés à proximité des parcs et zones boisées ». Cette approche chirurgicale permet de maintenir certaines festivités tout en protégeant les zones les plus vulnérables.
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Ces critères techniques redéfinissent la cartographie du 14-Juillet : désormais, c’est la vitesse du vent et la proximité de l’eau qui déterminent si la fête nationale peut avoir lieu.