Le temps presse pour les amateurs de films catastrophe ! Le blockbuster « 2012 » s’apprête à quitter la plateforme Netflix le 14 janvier prochain, ne laissant que quelques jours aux retardataires pour (re)découvrir cette production hollywoodienne qui avait marqué la fin des années 2000.
Sorti en 2009, ce long-métrage spectaculaire s’était inspiré d’une prétendue prophétie maya annonçant la fin du monde pour le 21 décembre 2012. Une prédiction qui avait créé une véritable psychose à l’échelle mondiale, offrant à Hollywood l’opportunité de réaliser l’un des films catastrophes les plus ambitieux de son histoire.
De la prophétie maya au phénomène cinématographique
Au début des années 2000, une interprétation du calendrier maya a provoqué une vague d’anxiété collective. Selon certaines théories, les Mayas auraient prédit la fin du monde pour décembre 2012, une date correspondant à la fin d’un cycle de leur calendrier millénaire.
Le calendrier maya démystifié
Le calendrier « long-compte » maya couvrait une période de 5 125 ans, débutant en 3114 avant J.-C. Le 21 décembre 2012 marquait simplement la fin du 13e Bak’tun, un cycle de 400 ans, et non une prophétie apocalyptique comme certains l’ont interprété.
Roland Emmerich, maître incontesté du cinéma catastrophe avec « Independence Day » et « Le Jour d’après », s’est emparé de cette théorie pour en faire un spectacle grandiose aux effets spéciaux époustouflants.
Une distribution de stars pour la fin du monde
Le film met en scène un scénario apocalyptique déclenché par une éruption solaire d’une puissance sans précédent. Cette dernière provoque un réchauffement du noyau terrestre, entraînant une série de catastrophes en chaîne : séismes, tsunamis et éruptions volcaniques se succèdent, poussant l’humanité au bord de l’extinction.
Pour porter cette histoire, le réalisateur s’est entouré d’un casting de premier choix avec John Cusack, Amanda Peet et Chiwetel Ejiofor dans les rôles principaux. Ces talents ont contribué à crédibiliser un scénario qui aurait pu paraître excessif.
Un succès commercial retentissant
Le film a connu un succès phénoménal lors de sa sortie, totalisant 791 millions de dollars de recettes au box-office mondial. En France, il est resté à l’affiche pendant 9 semaines et a attiré plus de 4,6 millions de spectateurs dans les salles obscures.
L’impact du film sur le genre catastrophe
« 2012 » a réinventé les codes du film catastrophe en utilisant des effets spéciaux révolutionnaires pour l’époque. Son succès a inspiré de nombreuses productions similaires et a contribué à la popularité actuelle du genre sur les plateformes de streaming.
La nouvelle vague des films catastrophes
Cette sortie prochaine de Netflix intervient alors que le genre connaît un regain d’intérêt significatif sur la plateforme. Les amateurs du genre peuvent notamment se tourner vers la série norvégienne « La Palma », qui explore un scénario catastrophe autour d’une éruption volcanique aux îles Canaries.
Le départ imminent de « 2012 » représente donc une dernière chance de (re)découvrir ce monument du cinéma catastrophe qui avait su captiver les foules grâce à son mélange unique de spectacle visuel et de tension dramatique.