4 ans dans le coma, sa renaissance inattendue : « Je ne reconnaissais plus ma vie… »

Julie K.
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Journal intime : les leçons d’une traversée invisible

Découvert par son psychiatre en juin 2025, un carnet rempli durant sa rééducation dévoile des paradoxes temporels troublants. « J’ai vécu 48 heures de coma comme une décennie, puis quatre années comme un clignement de paupière », écrit-elle, décrivant une conscience flottante où les souvenirs d’enfance coexistaient avec des hallucinations auditives.

« Mes amis d’avant ont fui ce cadavre ambulant », révèle-t-elle, pointant la métamorphose des liens affectifs. Seule sa mère et un ancien soignant comptent désormais. Son nouveau credo ? L’urgence de vivre : « Je n’ai plus peur de mourir, mais de ne pas avoir brûlé assez fort », assène-t-elle, planifiant déjà un tour du monde des unités de coma.

Un cas médical qui redéfinit les frontières du possible

Son parcours relance le débat sur la plasticité cérébrale : des neurologues soulignent l’activation inexpliquée de zones cérébrales liées à la créativité durant son coma. « C’est comme si son cerveau avait reprogrammé ses priorités pour survivre », analyse un chercheur, évoquant une piste révolutionnaire pour les états de conscience altérée.

Une campagne de crowdfunding lancée par ses soutiens a déjà récolté 250 000 euros, finançant son premier centre thérapeutique. 12 000 donateurs, touchés par son histoire, permettent aussi le développement d’une appli connectant les familles de patients comateux. « Son combat transcende la médecine : c’est un appel à repenser notre rapport au vivant », résume une contributrice.