
Un Père Face À L’injustice : Quand La Justice Échoue, La Vengeance Prend Le Relais
À 62 ans, Guglielmo Palozzi aurait dû couler une retraite paisible. Au lieu de cela, cet éboueur de Rome a vu sa vie basculer dans un cauchemar judiciaire qui l’a mené au meurtre. Son fils Giuliano, 34 ans, avait été battu à mort pour une dette de 25 euros. Vingt-cinq euros. Le prix d’un repas au restaurant pour une vie humaine.
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Franco Lollobrigida, l’homme accusé de ce passage à tabac mortel, avait d’abord été acquitté en première instance. Une gifle pour le père endeuillé. Puis, retournement de situation : condamnation en appel à dix ans de prison pour « homicide involontaire aggravé » en mai 2024. Guglielmo Palozzi respirait enfin.
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Mais la justice italienne n’en avait pas fini avec lui. Un recours devant la Cour de cassation a permis la libération de Franco Lollobrigida. Une libération que le père de la victime juge « trop rapide ». Trop rapide face à cinq années de douleur. Trop rapide face à l’image de son fils maintenu en vie artificiellement pendant cinq mois avant de s’éteindre.
Dans ce chaos judiciaire, entre acquittements et condamnations, entre espoirs et désillusions, quelque chose s’est brisé chez Guglielmo Palozzi. La confiance en un système qui semblait jouer avec sa souffrance.
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Cette tragédie familiale trouve ses racines dans un drame aussi sordide qu’absurde.