
Un Parcours Judiciaire Chaotique : Entre Acquittement Et Condamnation
L’affaire arrive devant les tribunaux italiens. Premier coup de théâtre : Franco Lollobrigida est acquitté en première instance. Le système judiciaire italien, réputé pour ses lenteurs et ses contradictions, vient de libérer l’homme accusé d’avoir tué Giuliano Palozzi.
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Pour Guglielmo Palozzi, c’est l’effondrement. Son fils est mort, et la justice vient d’innocenter son bourreau présumé. L’acquittement résonne comme une gifle pour ce père qui a passé cinq années à regarder son enfant agoniser.
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Mais l’histoire ne s’arrête pas là. En mai 2024, coup de théâtre judiciaire : la cour d’appel renverse la décision. Franco Lollobrigida est condamné à dix ans de prison pour « homicide involontaire aggravé ». Enfin, la justice semble rendre son verdict.
L’espoir renaît chez les Palozzi. Après tant d’années d’attente, la condamnation tombe. Dix ans de prison. Une sentence qui paraît enfin proportionnée au crime commis.
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Nouvelle volte-face quelques mois plus tard. Franco Lollobrigida fait appel devant la Cour de cassation. Le recours aboutit à sa libération. L’homme ressort libre, en attendant le jugement définitif.
Pour Guglielmo Palozzi, cette libération est « trop rapide ». Trop rapide après cinq années de souffrance. Trop rapide pour un père qui a enterré son fils. Le système judiciaire vient de créer les conditions parfaites pour que la vengeance personnelle prenne le relais.
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