87% des Français ont un secret bien gardé pour nourrir leur couple… Un sondage Preply lève le voile sur ces petits mots doux qui transforment le quotidien. « Bébé », « chéri » ou encore « mon amour » ? La réponse étonne – et divise selon les régions. Mais pourquoi certains surnoms déclenchent-ils autant de réactions ?
La folie des surnoms amoureux : une habitude nationale
87% des Français utilisent au moins un surnom pour s’adresser à leur partenaire, selon le sondage Preply. Une pratique ancrée dans les relations qui dépasse la simple tendance : 79% des interrogés y voient même un outil pour « renforcer la relation ». Les classiques « Chéri », « Mon cœur » ou « Mon amour » ouvrent une liste de plus de 100 appellations recensées.
L’étude révèle une véritable culture du sobriquet affectueux, transformant les couples français en inventeurs de mots doux. Ces petits noms deviendraient-ils le ciment invisible des relations ? Les chiffres suggèrent en tout cas une norme sociale bien établie, où s’abstenir de surnom relèverait presque de l’exception.
Les grands gagnants… et les lourds perdants des surnoms amoureux
Le podium des surnoms plébiscités par les Français ne surprend guère : « Bébé », « Chéri » et « Mon amour » trustent les premières places, suivis de près par « Mon cœur » et « Chaton », selon TF1 Info. Ces classiques intemporels résistent aux modes, incarnant une forme de consensus affectif.
Pourtant, certains petits nens déclenchent des grimaces. « Ma puce », « Mon lapin » ou encore « Ma vie » font partie des mal-aimés, jugés « trop kitsch » par les répondants. La République des Pyrénées souligne leur double handicap : « Ils se rapportent à un animal peu valorisant ou sont jugés trop possessifs ».
Comment expliquer cette fracture entre surnoms rassembleurs et appellations clivantes ? Le choix semble reposer sur un subtil équilibre entre originalité et simplicité, entre tendresse et ridicule. Une frontière invisible que chaque couple redessine à sa manière…
Originalité VS traditions : le grand écart des amoureux
Si la majorité des couples privilégient les surnoms classiques, certains osent sortir des sentiers battus. « Mon petit baleineau », « Ma pantoufle » ou encore « Ma guimauve » figurent parmi les trouvailles les plus inattendues, transformant l’art du surnom en terrain de jeu créatif.
Cette audace coexiste avec des usages ancrés : à Paris, seulement 12% des habitants utilisent ainsi le populaire « Bébé ». Preuve que l’originalité ne supplante pas les traditions, mais compose avec elles. Entre conformisme affectif et fantaisie assumée, chaque couple écrit sa propre règle du jeu amoureux.
Un Sud-Ouest romantique, un Est tendance : la carte de France des surnoms
La géographie influence jusqu’aux mots doux. L’Est de la France adopte massivement « Bébé », quand Paris ne l’utilise qu’à 12%, révèle l’étude. À l’inverse, 34% des Bordelais préfèrent « Mon amour », champion local devant « Chéri ».
Ces variations régionales dessinent une France des tendances affectives où chaque territoire cultive ses spécificités. La capitale se distingue par sa retenue sur certains usages, quand le Sud-Ouest assume son romantisme traditionnel. Une diversité qui souligne l’intimité singulière de chaque couple… Et vous, quel surnom donnez-vous à votre moitié ?
