La France s’apprête à réintroduire une pratique abandonnée il y a vingt ans : les détenus devront participer aux frais de leur incarcération. Ce que révèle Gérald Darmanin, affirmant que « comme il y a un forfait hospitalier, il y avait un forfait de présence en prison ». Avec un système pénitentiaire qui coûte quatre milliards d’euros par an, le ministre de la Justice justifie cette décision par une logique de responsabilité, promettant que les recettes financeront exclusivement les agents pénitentiaires. Pourquoi cette remise en cause d’un principe datant de 2003 ? Et comment cette réforme, défendue par deux textes en préparation, pourrait redéfinir la relation entre justice et détention ? La réponse dans les lignes qui suivent.
Gérald Darmanin : « La contribution des détenus sera symbolique mais… »
