web statistic

À 26 ans, elle a déjà 22 enfants et révèle son objectif fou pour en avoir…

Julie K.
6 Min de lecture

26 ans, 22 enfants… Kristina Ozturk défie les normes de la parentalité dans sa luxueuse demeure géorgienne. Entre GPA, nounous 24/7 et comptes Instagram milliardaires, ce couple révèle peu à peu les coulisses d’un projet familial démesuré. Mais comment gère-t-on l’équivalent d’une crèche entière au quotidien ? Et surtout… pourquoi viser 105 enfants quand on en a déjà 22 ?

Un rêve d’enfance à 105 têtes

À 26 ans, Kristina Ozturk incarne un projet familial qui dépasse l’entendement. 22 enfants, une maison luxueuse à Batoumi et un objectif vertigineux : créer une fratrie de 105 membres. Un défi né d’une conviction partagée avec son mari Galip, millionnaire géorgien. « Je rêvais de ça depuis l’enfance. Mon mari aussi rêvait d’avoir une grande et heureuse famille », confie-t-elle sans détour.

Leur rencontre a servi de catalyseur à cette ambition hors norme. Dès 2020, le couple met en œuvre un processus rigoureux pour concrétiser ce qui semble relever de l’utopie. Une course contre la montre ? Plutôt une course vers l’accomplissement personnel, où chaque nouvelle naissance représente une pièce supplémentaire à leur puzzle familial.

Aujourd’hui, leur nursery géorgienne affiche déjà le chiffre record de 22 enfants, dont seule l’aînée Vika a été portée par Kristina. Mais le compte à rebours vers les 105 rejetons promis est déjà lancé. Un cap symbolique qui transforme leur quotidien en véritable gestion de microsociété, bien avant d’atteindre l’objectif final.

La recette secrète d’une famille XXL

L’expansion fulgurante du clan Ozturk repose sur un dispositif précis : la gestation pour autrui, parfaitement légale en Géorgie. Sur les 22 enfants, seule Vika, l’aînée de 6 ans, a été portée par Kristina. « Les autres sont biologiquement nôtres, mais portés par des mères substitues », précise la jeune femme, détaillant un processus démarré dès le début de leur union.

Entre mars 2020 et juillet 2021, le couple a investi 168 000 euros dans ces procédures de GPA, selon les tarifs réglementés du pays. Une somme colossale qui permet d’accélérer la croissance de la fratrie, sans limitation biologique. Chaque annonce de grossesse devient ainsi une étape programmée, presque administrative.

Ce modèle soulève pourtant des questions éthiques, balayées par le couple au nom de la légalité locale. La Géorgie, où les contrats de GPA commerciaux sont autorisés, offre un cadre idéal pour leur projet. Un terreau fertile transformant leur rêve en véritable stratégie industrielle de procréation.

16 nounous et un planning militaire

Gérer 22 enfants exige une logistique digne d’une PME. Kristina Ozturk emploie 16 nounous rémunérées 96 000 dollars annuels, assurant une présence 24h/24 dans la demeure de Batoumi. Un système de roulement strict règne : quatre jours de travail consécutifs suivis de deux jours de repos, la majorité du personnel logeant sur place.

« Je fais tout ce que font les mamans ordinaires, simplement à une échelle beaucoup plus grande », explique Kristina, cheffe d’orchestre de cette microsociété. Son quotidien ? Coordonner les repas, vérifier les stocks de couches, superviser les emplois du temps scolaires. Une tâche titanesque où chaque minute compte.

Seule échappatoire : les week-ends. Le couple réserve ces moments à des dîners familiaux où Galip, habituellement absent en semaine, retrouve sa progéniture. Une respiration bienvenue dans un emploi du temps où même l’amour parental se planifie… à la minute près.

Batumi_mama : l’usine à likes d’une famille record

Avec 160 000 abonnés, le compte Instagram @Batumi_mama dévoile une version édulcorée de cette réalité XXL. Les publications montrent des rires d’enfants, des tables bondées de mets colorés, des alignements de poussettes photogéniques. Une vitrine soigneusement orchestrée où chaque vidéo semble prouver que « plus » rime avec « bonheur ».

Pourtant, derrière ces images de vie idéale se cachent les coulisses d’une gestion hyper-rationnelle. Le contenu, produit quotidiennement, sert autant à documenter leur vie qu’à normaliser un modèle familial extrême. Une stratégie de communication qui anticipe déjà la prochaine étape : atteindre les 105 enfants sans provoquer de rejet massif.

Alors que le couple prépare silencieusement cette nouvelle expansion, leurs réseaux sociaux fonctionnent comme un tampon rassurant. Chaque like et commentaire positif valide leur choix… et pave la route vers le prochain recrutement de mères porteuses.