
L’Impasse Du Logement : Quand L’Accessibilité Devient Un Luxe Inaccessible
Premier étage, sans ascenseur. Cette adresse qui semblait anodine devient un piège quotidien pour Sylvie et Leïna. Chaque sortie se transforme en épreuve physique pour une grand-mère aux difficultés de mobilité croissantes et une fillette équipée de son appareillage.
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La solution paraît évidente : un rez-de-chaussée. Sylvie a donc contacté Alogéa, son bailleur social, pour demander une mutation. La réponse tombe, implacable : trois ans d’ancienneté minimum pour pouvoir prétendre à un changement de logement. Un délai que ni l’état de santé de Leïna ni celui de sa grand-mère ne peuvent attendre.
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Le dossier médical constitué avec soin n’y change rien. « Je ne suis pas considérée comme prioritaire, puisque je suis déjà logée », résume Sylvie, désabusée. Un paradoxe administratif qui révèle les failles du système : être mal logé ne suffit pas, il faut être sans logis.
Pourtant, Sylvie paie son loyer rubis sur l’ongle, entretient son appartement. Ses demandes sont légitimes : « Il me faudrait un rez-de-chaussée, avec un jardin si possible, pour que Leïna puisse jouer dehors en toute sécurité ». Une revendication simple qui révèle l’ampleur du défi : offrir à cette petite battante un environnement où grandir sans entraves.
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« Je risque bientôt de ne plus pouvoir sortir de chez moi », confie-t-elle. L’urgence grandit.