À 41 secondes du record d’un dopé, Tadej Pogacar pose des questions qui dérangent

Une Attaque Fulgurante Qui Sidère La Concurrence

Cette sidération prend racine dans la brutalité de l’offensive slovène. Sur les pentes impitoyables de Hautacam, Pogacar déclenche une attaque d’une violence rare. Un démarrage qui pulvérise instantanément le groupe de tête et transforme l’ascension en démonstration de force.

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Jonas Vingegaard, son principal rival, tente bien de répondre à cette accélération foudroyante. Le Danois s’accroche dans les premiers hectomètres, cherchant désespérément à maintenir le contact avec le maillot jaune. Peine perdue. L’écart se creuse inexorablement, mètre après mètre, virage après virage.

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L’ampleur du désastre se révèle à l’arrivée. Vingegaard franchit la ligne avec 2 minutes et 10 secondes de retard sur Pogacar. Un gouffre temporel qui résume à lui seul la supériorité écrasante du Slovène ce jour-là. Dans le peloton, personne n’échappe à cette démonstration. Les écarts s’égrènent, tous considérables.

Cette domination technique redessine la hiérarchie du Tour. Pogacar ne se contente pas de remporter l’étape, il reprend également le maillot jaune dans des conditions spectaculaires. Une performance d’autant plus remarquable qu’elle intervient au lendemain d’événements qui auraient pu compromettre ses ambitions.

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