
Un Père Face À L’Impensable : Quand La Justice Libère L’Assassin De Son Fils
Juin 2020. Giuliano Palozzi perd la vie pour 25 euros. Une dette dérisoire qui lui coûtera tout. Franco Lollobrigida, son agresseur, le bat à mort pour cette somme ridicule. L’assassin écope de dix ans de prison en appel pour homicide involontaire aggravé.
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Mais la machine judiciaire italienne va broyer le père endeuillé. Franco Lollobrigida interjette un second appel devant la Cour de cassation. Le verdict tombe : libération. L’homme qui a tué son fils retrouve la liberté après quelques années seulement derrière les barreaux.
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Pour Guglielmo Palozzi, éboueur de 62 ans, c’est l’effondrement. Cinq années à porter le deuil de son fils. Cinq années à espérer que la justice fasse son travail. Cinq années à ruminer cette injustice : comment peut-on libérer l’assassin de son enfant ?
« Une décision qu’il avait obtenue après avoir interjeté un second appel », relate froidement le Corriere della Sera. Derrière cette formule administrative se cache la rage d’un père qui voit s’écrouler sa foi en la justice. Franco Lollobrigida, libre, alors que Giuliano repose six pieds sous terre.
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Le système judiciaire vient de signer sa propre condamnation. Guglielmo Palozzi, lui, prend une décision qui changera tout. La justice a failli. Il va la remplacer.