À 62 ans, il attend son ennemi à la sortie d’un parc et tire : « Il était libre alors que mon fils… »

L’Agonie D’Un Fils, L’Obsession D’Un Père : Cinq Années D’Attente Et De Souffrance

Protéger Giuliano ? Guglielmo Palozzi n’a pas pu. Ce jour fatidique, son fils de 34 ans a affronté seul la violence pour 25 euros. Les coups ont plu, implacables, transformant une dispute de rue en sentence de mort.

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Le passage à tabac a plongé Giuliano dans un coma profond. Pendant cinq mois interminables, la famille Palozzi a vécu au rythme des machines qui maintenaient leur fils en vie. Cinq mois à espérer un réveil, à guetter le moindre signe, à s’accrocher aux mots réconfortants du corps médical.

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Juin 2020 : l’espoir s’éteint définitivement. Giuliano succombe à ses blessures, laissant derrière lui un père brisé et une soif de justice qui ne le quittera plus.

Franco Lollobrigida, lui, a toujours nié sa responsabilité directe dans cette mort. En 2023, il finit par admettre avoir frappé la victime, mais rejette la faute sur « d’autres personnes » pour le passage à tabac fatal. Une version qui ne convainc pas la justice en appel.

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Pour Guglielmo Palozzi, ces cinq années d’attente ont forgé une obsession implacable. Chaque jour écoulé depuis la mort de son fils a nourri une rage froide, méthodique. Une rage que la libération de Lollobrigida a transformée en plan d’action.