Le régime de vie qui défie le temps
Alexandra Hildebrandt attribue sa capacité à enfanter à 66 ans à une hygiène de vie spartiate. « Je nage une heure par jour, je marche deux heures, je ne touche ni à l’alcool ni au tabac », détaille-t-elle au Bild. Un régime associé à une alimentation « 100 % bio » et surtout, aucun contraceptif utilisé depuis ses 53 ans.
Les médecins reconnaissent que sa « forme physique exceptionnelle » a permis cette grossesse tardive. Mais le Dr Levine tempère : « Même avec ce mode de vie, les ovocytes d’une femme de 66 ans restent généralement non viables. C’est un mystère médical ». Un constat qui nourrit à la fois l’admiration et les réserves dans la communauté scientifique.
Polémiques et soutiens autour d’une maternité tardive
Alexandra Hildebrandt assume ses choix malgré les critiques sur son « désir d’enfant à 66 ans ». « Il y a une hostilité envers les familles nombreuses », déplore-t-elle au Bild, évoquant des remarques sur son âge et sa capacité à élever huit enfants en bas âge. « Ceux qui jugent n’ont pas vu notre bonheur », rétorque-t-elle, soulignant l’« amour » qui unit la fratrie.
Si une vague de félicitations a suivi l’annonce de la naissance sur les réseaux sociaux, des voix s’élèvent aussi contre « l’irresponsabilité » d’une grossesse si tardive. Les médecins rappellent à Today que « les risques ne sont pas théoriques », mais Alexandra balaye ces avertissements : « Mon corps a parlé. Philipp est en parfaite santé, c’est la preuve ». Un débat qui dépasse son cas, interrogeant l’âgisme en matière de maternité.