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À 67 ans, en fauteuil roulant et atteint de démence, il sera fusillé en septembre : « Il ne comprend plus ce qui l’attend… »

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« Profonde Inhumanité » : Le Cri D’Alarme Des Défenseurs

Ces interrogations trouvent un écho puissant dans les arguments de la défense. L’avocate Lindsey Layer ne mâche pas ses mots face à cette situation inédite. Elle dénonce une « profonde inhumanité » à procéder à l’exécution d’un homme dont « l’esprit et l’identité ont été envahis par la démence ».

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Son plaidoyer dépasse le cadre strictement juridique pour toucher au cœur de l’éthique. « Ôter la vie d’une personne atteinte d’une maladie incurable, qui ne représente plus de menace pour personne, ne sert ni la justice ni la décence humaine », martèle-t-elle auprès de l’agence AP News.

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Cette position soulève une question dérangeante : que reste-t-il de la logique punitive quand le condamné ne peut plus comprendre la portée de son châtiment ? L’argumentaire de la défense insiste sur cette absence totale de dangerosité. Un homme en fauteuil roulant, dépendant d’oxygène, aux facultés mentales altérées : où se situe encore la menace sociale ?

La bataille juridique qui s’annonce dépasse le seul sort de Menzies. Elle interroge les fondements mêmes de la peine capitale face aux réalités du vieillissement carcéral et de la maladie. Un débat qui résonne particulièrement dans un système pénal où les condamnés à mort vieillissent parfois des décennies avant leur exécution.

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Les avocats préparent leur appel, porteurs d’une question explosive : peut-on légalement tuer ce qui reste d’un homme ?

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