
Image d’illustration © Buzzday
L’Effet Domino De L’Insomnie D’Endormissement
Cette accumulation de facteurs perturbateurs ne reste jamais sans conséquences. L’insomnie d’endormissement déclenche une réaction en chaîne dont les effets se propagent bien au-delà de cette première difficulté.
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Contrairement aux réveils nocturnes qui fragmentent un sommeil déjà installé, l’impossibilité de s’endormir parasite l’intégralité de la nuit. Le Dr Rafael Pelayo, médecin du sommeil à Stanford, pose un diagnostic sans appel : « l’insomnie d’endormissement est souvent la porte d’entrée vers une cascade d’autres troubles nocturnes ».
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La spirale commence dès les premières heures. Le temps perdu à chercher le sommeil ampute la durée totale de repos. Une heure passée à se retourner dans le lit, c’est une heure de moins de récupération. Le réveil sonne à la même heure, mais le compte n’y est plus.
Cette dette de sommeil alimente ensuite d’autres dysfonctionnements. Les micro-réveils se multiplient pendant la nuit. Le sommeil paradoxal, essentiel à la récupération mentale, s’appauvrit. Les phases de sommeil profond raccourcissent.
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L’anxiété liée au coucher s’installe progressivement. Chaque soir devient une épreuve anticipée. Le lit, censé symboliser le repos, se transforme en source de stress. Cette appréhension nourrit à son tour les difficultés d’endormissement.
Ne pas traiter ce problème à sa racine, c’est accepter que l’ensemble de l’architecture du sommeil s’effrite. Une nuit perturbée en entraîne une autre, jusqu’à créer un cercle vicieux tenace.
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