
La Stratégie « Name & Shame » : Quand La DGCCRF Sort L’Artillerie Lourde
Fini le temps des sanctions discrètes et des amendes prononcées dans l’ombre des tribunaux. La répression des fraudes a décidé de frapper là où ça fait mal : en pleine lumière des réseaux sociaux.
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Depuis quelques semaines, la DGCCRF multiplie les publications sur X et Instagram, dévoilant sans détour les noms des entreprises prises en flagrant délit de démarchage téléphonique illégal. Une stratégie assumée du « name & shame » qui consiste à pointer du doigt publiquement les contrevenants, transformant chaque sanction en humiliation publique.
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L’organisme, qui dépend du ministère de l’Économie, ne cache pas son intention de renforcer cette politique d’exposition médiatique. Une approche qu’elle maîtrise déjà, ayant utilisé la même méthode pour démasquer les influenceurs véreux sur les plateformes numériques.
Ce 17 juillet, nouveau tweet cinglant contre l’entreprise Énergie B : 253.275 euros d’amende pour 3.377 appels abusifs dans le secteur de la rénovation énergétique, pourtant formellement interdit au démarchage téléphonique. Une publication qui cumule déjà des milliers de vues et partages, amplifiant l’effet dévastateur pour l’image de l’entreprise.
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La DGCCRF a trouvé son arme de dissuasion massive : la honte publique à l’ère du numérique. Mais derrière cette communication offensive se cachent des amendes aux montants record qui redéfinissent totalement les risques financiers.