À Meyzieu, cette mesure radicale imposée aux jeunes de moins de 16 ans fait déjà polémique

Un Soutien Populaire Qui S’inscrit Dans Une Tendance Régionale

Sur le terrain, cette lecture municipale trouve effectivement un écho favorable. Les riverains du Mathiolan accueillent l’arrêté avec un soulagement palpable. « C’est un très bon choix de la part du maire de Meyzieu », confie un jeune adulte du quartier. « Je pense qu’à partir d’un certain âge, et tard le soir, des jeunes n’ont rien à faire dehors. C’est dangereux aussi, on ne sait jamais ce qui peut se passer. Et puis ça fera moins de problèmes pour les parents. »

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Cette adhésion populaire dépasse le simple soutien ponctuel. Les habitants réclament même une extension de la mesure. « Je pense qu’ils auraient même dû faire ça un peu plus tôt et que c’est quelque chose qui devrait être appliqué sur le long terme », témoigne un riverain excédé. Sa frustration traduit un ras-le-bol général : « C’est le 14 juillet toute l’année : on a des mortiers du 14 juillet au 13 juillet de l’année suivante. »

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Cette initiative s’inscrit dans une dynamique régionale plus large. En mai dernier, Mickaël Paccaud, maire LR de Mions, avait déjà instauré un couvre-feu similaire pour les mineurs de moins de 17 ans entre 22 heures et 6 heures. Une décision justifiée par « les actes de perturbation » d’une « minorité d’individus mineurs ».

L’émergence de ces mesures coordonnées révèle une stratégie politique assumée par les élus Les Républicains de l’agglomération lyonnaise.

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