Image d’illustration © Buzzday
L’Irréversibilité De La Technique Inquiète Les Experts
La principale zone d’ombre réside dans un constat alarmant. Une fois les pigments implantés, impossible de revenir en arrière. La transformation est définitive. À vie.
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« On n’a pas de solution aujourd’hui de réversibilité de cette technique. Ça veut dire qu’on n’a pas de moyens de supprimer ces pigments », alerte le chirurgien-ophtalmologue Thierry Lebrun. Un avertissement qui glace le sang.
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Cette irréversibilité totale pose des questions majeures. Que se passe-t-il si le patient regrette ? Si sa nouvelle couleur d’yeux ne correspond plus à ses attentes ? Si des complications surviennent des années plus tard ?
Les spécialistes tirent la sonnette d’alarme. Contrairement à d’autres interventions esthétiques, aucune marche arrière n’est possible. Les implants mammaires peuvent être retirés, les injections de botox s’estompent. Pas la kératopigmentation.
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Cette limite technique inquiète d’autant plus que la procédure attire un public jeune. Des décisions prises à 20 ans peuvent peser lourd à 40 ans. Les goûts évoluent, les visages changent, les modes passent.
Certains praticiens plaident pour une réflexion approfondie avant l’acte. Ils recommandent plusieurs consultations, un délai de réflexion obligatoire. D’autres minimisent ces précautions.
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Cette absence de solution de retour en arrière soulève également la question de l’information des patients. Sont-ils vraiment conscients de l’engagement à vie qu’ils prennent ?
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