Une tragédie routière secoue l’Eure-et-Loir ce jeudi 30 janvier 2025. Un accident de car scolaire survenu près de Châteaudun s’est soldé par la mort d’une adolescente de 15 ans et a fait 26 blessés. Le drame prend une tournure encore plus dramatique avec la révélation d’un test positif aux stupéfiants pour le conducteur du véhicule.
L’enquête préliminaire révèle des éléments troublants dans cette affaire qui soulève de nombreuses questions sur la sécurité des transports scolaires. Le chauffeur, placé en garde à vue dès jeudi matin, fait l’objet d’investigations approfondies alors que les familles des victimes sont sous le choc.
Un contrôle positif aux stupéfiants en attente de confirmation

Les premiers éléments de l’enquête font état d’un test salivaire positif aux stupéfiants pour le conducteur du car scolaire. Toutefois, les enquêteurs restent prudents car ces résultats préliminaires doivent encore être confirmés par un laboratoire spécialisé en toxicologie.
Comprendre les tests de dépistage de stupéfiants
Le test salivaire est une première étape du dépistage qui permet une détection rapide. Pour être juridiquement valable, le résultat doit être confirmé par une analyse en laboratoire plus approfondie qui détermine précisément la présence et la concentration des substances.
Les résultats définitifs seront déterminants pour établir si le chauffeur était effectivement sous l’emprise de substances illicites au moment des faits.
Des antécédents irréprochables selon l’employeur
Olivier Velter, dirigeant de l’entreprise de transport concernée, défend son employé en soulignant un historique de contrôles négatifs. « Ce conducteur en particulier a été contrôlé chaque année ces quatre dernières années et a chaque fois des tests négatifs », affirme-t-il, insistant sur la rigueur des protocoles de sécurité mis en place.
L’entreprise met en avant ses procédures de contrôle régulières, tant pour l’alcoolémie que pour les stupéfiants. « On est très attachés à cette sécurité », souligne le patron, visiblement ébranlé par la situation.
Un chauffeur apprécié de la communauté scolaire
Le profil du conducteur mis en cause interpelle. Âgé de 26 ans, il est décrit comme étant bien connu et apprécié des élèves et de leurs familles. Son casier judiciaire vierge et sa réputation positive auprès des jeunes contrastent avec la situation actuelle.
La réglementation des transports scolaires en France
Les conducteurs de transport scolaire sont soumis à des contrôles stricts : formation spécifique obligatoire, visite médicale tous les 2 ans, tests réguliers d’alcoolémie et de stupéfiants. Leur permis de conduire fait l’objet d’une surveillance particulière.
Cette affaire soulève des interrogations sur l’efficacité des contrôles actuels et la nécessité potentielle de renforcer les mesures préventives dans le secteur du transport scolaire. Les familles des victimes attendent désormais les conclusions de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes de ce drame.