Image d’illustration © Buzzday
Les Cicatrices D’Une Procédure « Inhumaine »
Derrière cette victoire se cachent des blessures invisibles. Pour Emmanuelle Viriot, la mère de Nina, ces derniers jours resteront gravés à vie. « C’était les montagnes russes émotionnelles », confie-t-elle au Parisien.
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La famille a vécu un calvaire administratif. D’un côté, l’espoir d’un diplôme mérité. De l’autre, la menace d’une sanction qui aurait brisé l’avenir de Nina. Entre les deux, une adolescente de 18 ans broyée par un système défaillant.
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« Mais je ne suis pas bête, et je suis convaincue que la pression médiatique et le fait d’avoir témoigné à visage découvert a fait bouger le dossier de Nina », analyse lucidement la mère. Un aveu glaçant : sans l’exposition publique, Nina aurait-elle obtenu justice ?
Emmanuelle Viriot dénonce « une procédure profondément inhumaine ». Pendant que l’administration cafouillait, sa fille restait bloquée sur Parcoursup. Impossible de valider ses vœux d’orientation. L’avenir suspendu à une « erreur de saisie ».
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La mère exige maintenant des comptes. Elle demande à l’administration de « réfléchir à une autre manière de traiter ces sujets ». Car derrière chaque dossier se cache un être humain. Une vie qui bascule sur un simple mail.
L’affaire Nina révèle les failles béantes d’un système qui accuse d’abord, vérifie ensuite. Une justice à l’envers qui marque les familles au fer rouge.
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