Adil Rami face aux conséquences
À la fin de l’émission, Adil Rami s’explique dans les coulisses : « C’était une blague, rien de plus. Je pensais que l’autodérision passerait… », confie-t-il à un membre de l’équipe technique. Mais le candidat minimise l’ampleur du malaise, arguant d’un malentendu sur le ton employé. Aucune excuse publique n’est formulée dans l’immédiat, contrairement aux attentes des observateurs.
La production de DALS réagit via son service communication deux heures plus tard : « Nous regrettons cet incident isolé, contraire à nos valeurs. Les échanges en direct comportent toujours une part de risque, mais nous maintenons notre ligne éditoriale bienveillante. » Dans le même temps, la partenaire de danse d’Adil Rami, visiblement gênée, partage un story Instagram énigmatique : « Certaines expériences… méritent d’être digérées. » La question d’un éventuel retrait du candidat reste en suspens.
Un scandale qui ébranle l’image familiale de DALS
L’incident relance le débat sur les limites de l’humour en direct, analyse Émilie Gautier, spécialiste des médias : « DALS repose sur un équilibre fragile entre spontanéité et contrôle. Ce genre de dérapage, même minime, rappelle que le live reste un terrain glissant. » Sur les réseaux, le hashtag #DALSgate cumule 12 000 mentions en trois heures, partagé entre défenseurs de l’humour « sans filtre » et critiques pointant « un manque de professionnalisme ».
L’émission, pourtant épargnée par les polémiques depuis le départ de Chris Marques en 2023, renoue malgré elle avec ses heures sombres. Certains téléspectateurs évoquent le clash de Cyril Hanouna en 2019, ou les accusations de triche contre Jean-Luc Reichmann dans Les 12 Coups de midi. Mais contrairement à ces précédents, le malaise provient ici d’un candidat, non d’un animateur – une première pour la franchise, selon les archives de l’INA.