Le phénomène Netflix de ce début d’année 2025 ne cesse de surprendre. En moins de 24 heures après sa sortie, la mini-série « Adolescence » s’est propulsée en tête du classement de la plateforme avec un score historique de 100% sur Rotten Tomatoes, une performance rarissime qui témoigne de l’impact foudroyant de cette production britannique sur le public et la critique.
Cette série en quatre épisodes, mise en ligne le 13 mars, aborde frontalement les défis de la jeunesse contemporaine à travers une intrigue aussi bouleversante que maîtrisée. Loin des clichés habituels sur l’adolescence, elle propose une plongée sans concession dans les tourments d’une famille confrontée à l’impensable.
Une histoire qui frappe au cœur
Au centre du récit, Jamie Miller, un adolescent de 13 ans interprété par Owen Cooper, est arrêté pour le meurtre d’une camarade de classe. Son père Eddie, campé par Stephen Graham, voit sa vie basculer tandis que le lieutenant Bascombe (Ashley Walters) mène l’enquête. Le casting, complété par Erin Doherty, Faye Marsay et Christine Tremarco, livre une performance unanimement saluée.
La série s’attaque à des thématiques brûlantes de la génération Z : puberté, harcèlement scolaire, pornographie et quête identitaire. Comme l’explique Stephen Graham : « On a voulu poser la question : qu’arrive-t-il à nos jeunes garçons aujourd’hui ? »
Qu’est-ce que Rotten Tomatoes ?
Site agrégateur de critiques américain créé en 1998, Rotten Tomatoes fait référence dans l’industrie du divertissement. Un score de 100% signifie que tous les critiques professionnels ont donné un avis positif au programme.
Une prouesse technique remarquable
L’originalité d’« Adolescence » repose notamment sur sa réalisation audacieuse : les quatre épisodes sont tournés en plan-séquence et en temps réel. Cette prouesse technique, signée Philip Barantini (The Chef), immerge totalement le spectateur dans l’action et renforce l’intensité dramatique du récit.
Les commentaires sur Rotten Tomatoes reflètent l’enthousiasme général : « Une série magistrale en un seul plan », « la meilleure mini-série que j’ai vue », « tous les acteurs sont au top de leur forme ». Les spectateurs soulignent particulièrement la performance du jeune Owen Cooper, qualifiée de « brillante ».
Le cyberharcèlement en chiffres
Selon les études récentes, un collégien sur cinq est victime de cyberviolence. Les filles sont plus touchées (21,1%) que les garçons (15,5%), ce qui en fait un enjeu majeur de société traité dans la série.
Un impact sociétal retentissant
L’effet miroir proposé par « Adolescence » résonne particulièrement auprès des parents : « Un peu effrayant quand on a des enfants du même âge, mais à voir absolument », témoigne un spectateur. La série réussit le tour de force d’aborder des sujets sensibles sans tomber dans le sensationnalisme ou le jugement moral.
Le format court de quatre épisodes, privilégié par Netflix, permet de maintenir une tension narrative constante tout en développant une réflexion profonde sur la société contemporaine. Un choix qui semble avoir conquis aussi bien le public que les professionnels du secteur.
