4. Réseaux sociaux, mouvement incel : pourquoi cette fiction fait office de signal d’alarme
Adolescence explore sans détour la descente aux enfers d’un adolescent manipulé par des communautés en ligne toxiques, un scénario inspiré de plusieurs faits réels récents au Royaume-Uni. La série démontre comment les algorithmes des réseaux sociaux amplifient les contenus extrémistes, poussant le personnage principal vers le mouvement incel (« involuntary celibate »), dont les discours misogynes et violents sont retranscrits avec une précision troublante.
Des associations de lutte contre la haine en ligne saluent l’initiative tout en alertant sur la banalisation de ces thématiques. « La fiction ne glorifie pas ces idées, elle en montre mécanismes et conséquences : suicide, isolement, passages à l’acte », nuance un porte-parole de l’ONG SafeNet. Netflix confirme avoir collaboré avec d’anciens membres de ces communautés pour garantir l’authenticité des dialogues, une démarche inédite qui divise néanmoins certains psychiatres.
5. Top 10 Netflix en danger : jusqu’où « Adolescence » peut-elle grimper dans le classement ?
Avec 98,2 millions de vues, Double piège (8ᵉ) et The Night Agent (7ᵉ) sont désormais dans le collimateur d’Adolescence, qui pourrait les dépasser d’ici fin avril selon les projections de Netflix. La série britannique bénéficie encore de 60 jours de comptabilisation officielle, un délai qui lui laisse le temps de rattraper La Chronique des Bridgerton (saison 1, 113,3 millions) voire Lucifer (137,3 millions).
Seul obstacle majeur : Mercredi et ses 252,1 millions de vues historiques semblent hors de portée. Mais les analystes notent que Adolescence génère un taux d’engagement inédit – 63% des spectateurs ont terminé la série en 24 heures. Un phénomène qui pourrait propulser la production dans le top 5 mondial d’ici juin, selon les experts, tout en relançant le débat sur l’impact sociétal des plateformes streaming.