
EasyJet Invoque « L’Erreur Humaine » Mais Le Remboursement Se Fait Attendre
Face à cette levée de boucliers, easyJet finit par réagir. La compagnie reconnaît qu’il s’agissait d’« une erreur humaine » et assure que son service clientèle est « actuellement en contact avec Mme Deschamps pour s’excuser et procéder au remboursement des sièges supplémentaires avant la date prévue du vol ».
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La low-cost précise également que « la sécurité et le bien-être de nos clients sont notre priorité et nous nous excusons pour la gêne occasionnée ». Une déclaration qui sonne creux au regard des faits.
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Car interrogée sur ses modalités d’assistance spéciale, easyJet renvoie vers une page internet particulièrement floue. L’entreprise justifie cette opacité : « Du fait du nombre important de cas particuliers, notre site internet ne peut recenser l’ensemble des questions possibles. »
Un flou qui permet manifestement tous les abus tarifaires. Sur le reçu de Valérie, la mention libellée « broken leg » (jambe cassée) témoigne d’une gestion pour le moins approximative des situations de handicap.
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Mais le plus révélateur reste l’écart entre les promesses et la réalité. À l’heure de la publication de cette enquête, Valérie confirme ne pas avoir été recontactée par easyJet. Aucun remboursement n’a été effectué.
Les belles paroles de la compagnie aérienne se heurtent à une réalité implacable : Matéis et sa famille attendent toujours réparation.
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