L’affaire Cauet connaît un nouveau rebondissement spectaculaire. Alors que l’animateur radio de 52 ans est visé par cinq plaintes pour agressions sexuelles, dont une sur une mineure, des échanges de messages récemment révélés viennent jeter le trouble sur la véracité des accusations. Ces conversations, dévoilées par le Journal du Dimanche, pourraient bien marquer un tournant décisif dans cette affaire qui secoue le paysage médiatique français depuis plusieurs mois.
Ces nouveaux éléments, s’ils venaient à être confirmés par l’enquête en cours, pourraient non seulement disculper Sébastien Cauet, mais aussi révéler l’existence d’un possible complot à son encontre. Une situation qui soulève de nombreuses questions sur les motivations des plaignantes et qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la carrière de l’animateur, suspendu de ses fonctions depuis l’éclatement de l’affaire.
Un scandale qui prend une nouvelle tournure
Depuis novembre 2023, Sébastien Cauet fait face à de graves accusations. Cinq femmes ont porté plainte contre lui pour agressions sexuelles, dont une qui était mineure au moment des faits présumés. L’animateur a toujours clamé son innocence, allant jusqu’à déposer plainte à son tour pour harcèlement en ligne et diffamation le 23 octobre 2023. Plus tard, fin novembre, il a déposé une nouvelle plainte contre X pour tentative d’extorsion de fonds en bande organisée.
Cette ligne de défense, qui semblait initialement difficile à croire face à la gravité des accusations, commence à être prise au sérieux par les enquêteurs. En effet, une femme suspectée d’avoir fait chanter l’animateur a été placée en garde à vue. Mais c’est surtout la révélation de SMS compromettants qui pourrait changer la donne dans cette affaire.
Des messages qui sèment le doute
Les échanges en question ont été remis aux enquêteurs par Anthony Salinas, un homme qui se présente comme un ancien fan de Cauet. Il affirme connaître Julie Ollivier, l’une des accusatrices, et avoir eu une aventure avec elle. Convaincu de l’innocence de Cauet, il a proposé de « tendre un piège » à la jeune femme pour obtenir des aveux.
Le contenu de ces conversations, révélé par le JDD, est pour le moins troublant. Dans un échange daté du 23 novembre 2023 sur Snapchat, Julie Ollivier semble avouer avoir menti au sujet de l’animateur. Lorsque Anthony Salinas lui demande si elle a « une idée en tête », elle répond : « Cher pour lui », puis ajoute : « Honnêtement 500K. Et je retire ma plainte ». Ces propos, s’ils étaient avérés, pourraient être interprétés comme une tentative d’extorsion de fonds.
L’extorsion de fonds est un délit qui consiste à obtenir par force, menace ou contrainte, la signature, un engagement ou une renonciation, la révélation d’un secret ou la remise de fonds, de valeurs ou d’un bien quelconque. En France, ce délit est puni de 7 ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende.
Des aveux qui changent la donne ?
La conversation se poursuit et prend une tournure encore plus inquiétante. Anthony Salinas confronte directement Julie Ollivier sur la véracité de ses accusations : « Mais imagine si ça vient à se savoir que t’as menti. Surtout pour le viol ? ». La réponse de la jeune femme est pour le moins troublante : « Tu sais j’ai honte et j’ai menti pour lui et moi ». Ces propos, s’ils étaient confirmés, pourraient constituer un aveu de fausse accusation.
Il est important de noter que ces échanges doivent être pris avec précaution. Ils pourraient être sortis de leur contexte ou même relever de l’ironie. Néanmoins, leur existence même suffit à jeter le doute sur la véracité des accusations portées contre Sébastien Cauet, et les enquêteurs les étudient actuellement de près.
Un tournant dans l’affaire ?
Ces nouvelles révélations pourraient marquer un tournant décisif dans l’affaire Cauet. Si les messages s’avéraient authentiques et leur contenu confirmé, cela pourrait non seulement disculper l’animateur, mais aussi entraîner des poursuites pour fausse accusation et tentative d’extorsion de fonds à l’encontre de Julie Ollivier.
Pour l’heure, les enquêteurs travaillent à vérifier l’authenticité de ces échanges et à les replacer dans leur contexte. Il est probable que d’autres témoignages et éléments de preuve seront nécessaires pour faire toute la lumière sur cette affaire complexe qui tient en haleine le monde médiatique depuis plusieurs mois.
En France, la dénonciation calomnieuse est un délit puni par l’article 226-10 du Code pénal. Elle est passible d’une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. De plus, la personne accusée à tort peut demander des dommages et intérêts pour le préjudice subi.
Quel avenir pour Sébastien Cauet ?
Suspendu de ses fonctions à la radio NRJ depuis l’éclatement de l’affaire, Sébastien Cauet voit sa carrière mise entre parenthèses. Si ces nouveaux éléments venaient à le disculper, se poserait alors la question de son retour sur les ondes et plus largement dans le paysage médiatique français.
L’animateur, qui a toujours clamé son innocence, pourrait alors envisager des poursuites contre ses accusatrices pour diffamation et préjudice moral. Cependant, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives. L’enquête se poursuit et d’autres rebondissements ne sont pas à exclure dans cette affaire qui n’a pas fini de faire parler d’elle.
