Les indices matériels qui pèsent sur les suspects
Le SUV familial et la remorque à cheval, saisis par les gendarmes, constituent des pièces maîtresses de l’enquête. Les expertises techniques cherchent à retracer leurs déplacements entre La Bouilladisse et le Haut-Vernet, notamment autour de la date de disparition d’Emile. Des « traces biologiques » ou des analyses ADN pourraient relier ces véhicules aux ossements découverts en 2024, selon une source proche du dossier.
Les enquêteurs croisent ces éléments avec les profils psychologiques des suspects, établis grâce à des mois d’écoutes. Les conversations captées, où certains évoquent « des erreurs à ne pas répéter », alimentent les soupçons. Les confrontations en cours visent à confronter les Vedovini à ces preuves tangibles, tout en explorant l’hypothèse d’un recel impliquant plusieurs membres du clan. La justice avance prudemment, rappelant que chaque indice doit être validé scientifiquement.
L’enquête qui secoue la région et les attentes de la justice
La découverte des ossements d’Emile en 2024, près du Haut-Vernet, avait déjà traumatisé les habitants. Aujourd’hui, la mise en examen de quatre membres d’une même famille ravive les tensions dans cette zone rurale des Alpes-de-Haute-Provence. Les avocats des Vedovini martèlent la « présomption d’innocence », tandis que les prochaines auditions et les conclusions des expertises (ADN, analyse du SUV) sont attendues sous quarante-huit heures.
La justice, sous pression médiatique, avance méthodiquement. Les confrontations entre suspects, couplées à l’étude approfondie des données techniques et psychologiques, détermineront la suite de la procédure. En attendant, le parquet rappelle que seules les preuves scientifiques et les éléments corroborés par des témoins pourront établir la vérité dans cette affaire hors norme.