web statistic

Affaire Émile : André Vedovini (l’arrière-grand-père) clashé par les violences du grand-père « Ils ne vont quand même pas avouer… »

Julie K.
6 Min de lecture

« Ils ne vont quand même pas avouer ! » : le cri de défense d’André Vedovini

André Vedovini, 87 ans, rompt le silence dans La Tribune Dimanche ce 30 mars 2025. L’arrière-grand-père d’Émile balaye d’un revers les accusations pesant sur sa famille : « Ils n’ont rien fait ! Comment croire qu’ils avoueraient un acte qu’ils n’ont pas commis ? ». Un ton véhément, où perce la colère d’un patriarche voyant son clan comparaitre « sur la place publique ».

Figure respectée en Provence, l’octogénaire incarne l’autorité morale des Vedovini depuis des décennies. Son interview, minutieusement préparée, vise à contrer l’image d’une famille déchirée. « On est soudés, on n’a rien à cacher », insiste-t-il, réfutant tout lien entre les violences du grand-père Philippe et la mort d’Émile. Une stratégie risquée, alors que les enquêteurs examinent précisément les dynamiques familiales.

Gardes à vue et pressions judiciaires : où en est l’enquête en mars 2025 ?

Le 25 mars 2025, le grand-père Philippe, la mère et l’oncle d’Émile passent 48 heures en garde à vue avant d’être relâchés « faute d’éléments suffisants ». Une manœuvre du parquet d’Aix-en-Provence visant à faire céder les témoins par la pression psychologique, selon une source proche du dossier.

Les magistrats concentrent désormais leurs efforts sur les contradictions entre les déclarations familiales. « Recouper chaque détail, même les silences », confie un enquêteur sous anonymat. La nouvelle règle d’enquête, tenue secrète, permettrait de détecter les failles dans les versions. Prochaine étape : une confrontation générale entre les Vedovini, prévue avant l’été 2025.