Affaire Émile : arrestation des grands-parents, le lourd secret de l’ex-chef scout et ces vêtements retrouvés à 150 mètres du corps…

Julie K.
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4 – La dernière messe pour Émile : 400 personnes et un cercueil blanc symbole de douleur

Le 15 février 2025, 400 personnes se recueillent à la basilique Sainte-Marie-Madeleine pour une messe d’adueil sobre, marquée par le cercueil blanc porté par un proche. « Ce petit cercueil cristallise toute l’absurdité de cette tragédie », analyse le sociologue Marc Lambert, présent lors de la cérémonie. Aucun membre de la famille Vedovini n’a pris la parole, leurs avocats invoquant « le respect du secret judiciaire ».

Des roses blanches et des peluches recouvrent les marches de l’église, tandis que des habitants du village pleurent silencieusement. « On vient chercher des réponses que la justice ne donne pas encore », murmure une voisine. Les grands-parents, placés sous contrôle judiciaire, assistent à l’hommage sous le regard tendu des gendarmes. « Pourquoi tant de silence ? », s’interrogent des proches dans la foule.

5 – Enquête sous tension : ce que la justice cherche encore à prouver

L’absence de mobile clair et les fissures dans la chaîne de preuves compliquent l’instruction. « Les morsures animales sur les ossements brouillent les pistes », reconnaît une source proche du dossier. Les magistrats attendent désormais les résultats d’analyses ADN complémentaires sur les vêtements dispersés, tandis qu’une reconstitution pourrait être ordonnée.

La pression médiatique et l’émotion publique pèsent sur les enquêteurs. « Neuf mois de silence entre la découverte du corps et les arrestations montrent la complexité du dossier », souligne un procureur sous anonymat. Malgré les charges retenues, aucune mise en examen n’est encore prononcée, alimentant les doutes sur une issue judiciaire rapide. Les avocats des Vedovini exigent « des preuves tangibles, pas des présomptions ».