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Affaire Émile : au mauvais endroit au mauvais moment… Les aveux troublants du témoin interrogé 2 fois par les enquêteurs

Julie K.
7 Min de lecture

Les zones d’ombre de l’affaire : du crâne découvert aux tensions familiales

La découverte du crâne et des dents d’Émile en mars 2024, sur un sentier isolé du Haut-Vernet, n’a pas permis d’élucider les circonstances de sa mort. Les causes du décès restent inconnues, tout comme l’explication de sa disparition malgré la surveillance des grands-parents. « Comment un enfant de 2 ans et demi a-t-il pu quitter la maison sans être vu ? », s’interrogent encore les proches.

Les relations entre la famille d’Émile et ses grands-parents maternels font également l’objet de spéculations. La garde à vue de ces derniers fin mars 2025, ainsi que celle d’un oncle et d’une tante, relance les questions sur d’éventuels conflits. « Sa mère aurait exprimé des doutes concernant la version des grands-parents », rappelle une source proche du dossier. Le suicide du prêtre ayant baptisé l’enfant, évoqué dans l’enquête, ajoute une dimension dramatique sans lien établi avec le drame.

Où en est l’enquête en 2025 ? Les dernières avancées dévoilées

Les proches d’Émile, dont ses grands-parents, son oncle et sa tante, ont été placés en garde à vue fin mars 2025 pour de nouveaux interrogatoires. Les analyses scientifiques des restes découverts en 2024 se poursuivent, sans toutefois avoir encore révélé la cause exacte du décès. Les enquêteurs misent sur des techniques médico-légales avancées pour identifier d’éventuels indices ADN ou des traces de violence.

« Aucune piste n’est officiellement privilégiée », indique une source proche du dossier, soulignant que l’enquête reste ouverte sur plusieurs hypothèses. Malgré l’absence de percée majeure, les gendarmes réexaminent systématiquement les dépositions et les preuves matérielles. Une nouvelle audition du témoin clé n’est pas exclue, bien qu’il n’ait pas été contacté depuis un an, selon ses propres déclarations à La Provence.