L’ordinateur du prêtre sous le scanner des enquêteurs
L’appareil saisi chez Claude Gilliot contient des données confidentielles scrutées par les experts : messages électroniques, historiques d’échanges et photos, dont celle des parents d’Émile à l’origine du conflit. Les enquêteurs cherchent à déterminer si ces éléments éclairent les tensions avec la famille Vedovini, malgré l’absence de lien officiel avec la mort de l’enfant.
« L’ordinateur pourrait détenir des preuves indirectes », confie une source proche du dossier, évoquant des conversations tendues entre le prêtre et les proches d’Émile. Si rien ne lie encore le suicide au drame, les proches du garçonnet espèrent une révélation. « Cet ordinateur est une pièce du puzzle », insiste l’avocat de la famille, tandis que les analyses techniques se poursuivent en laboratoire.
La piste intrafamiliale toujours privilégiée
Malgré les révélations autour du prêtre, la justice maintient la piste intrafamiliale au cœur de l’enquête. « Les grands-parents maternels restent des témoins clés », précise le parquet, rappelant que leur garde à vue en mars 2025 n’a pas conduit à des inculpations. Les contradictions entre les déclarations des proches et les preuves matérielles alimentent un climat d’omerta dénoncé par les enquêteurs.
« On nous suspecte sans preuve », rétorque l’avocat de la famille Vedovini, évoquant une campagne de déstabilisation. Pourtant, les analyses des vêtements d’Émile et l’absence de scénario accidentel renforcent les doutes. Alors que de nouvelles auditions se préparent, le mystère reste entier sur l’identité du ou des responsables de ce drame qui continue de diviser le Haut-Vernet.
