« Il y a un auteur » : l’hypothèse du drame volontaire ou accidentel
« Qu’il y ait un auteur, cela ne fait quasiment plus aucun doute », affirme une source proche de la brigade de Marseille. Les enquêteurs explorent deux scénarios : un acte criminel délibéré ou un accident suivi d’une dissimulation du corps. La présence des profils ADN inconnus et les traces de sang orientent vers une intervention extérieure, mais le mobile reste indéterminé.
La famille, sous le choc, refuse de croire à une implication d’un proche. Pourtant, les écoutes téléphoniques des grands-parents, évoquées dans l’enquête, alimentent les spéculations. « Nous voulons la vérité, pas des hypothèses », réagit un membre du cercle familial, tandis que les experts rappellent que 90 % des infanticides impliquent un membre de l’entourage.
Enquêteurs vs mystère : les zones d’ombre qui persistent en 2025
Malgré les progrès de l’enquête, trois questions clés restent sans réponse : comment le corps d’Émile a-t-il été déplacé sans laisser de traces ? Pourquoi les recherches de 2023 n’ont-elles rien détecté ? Et quel rôle exact jouent les grands-parents, évoqués dans des écoutes controversées ? « Certaines incohérences dans leurs déclarations doivent être éclaircies », glisse une source judiciaire.
Les prochaines auditions, prévues ce printemps 2025, se concentreront sur des témoignages clés et des relevés téléphoniques du jour de la disparition. Les enquêteurs n’excluent pas que la chapelle Saint-Martin ne soit qu’un « dépôt secondaire », et non la scène du drame. Malgré les indices génétiques, l’affaire Émile reste un puzzle où plusieurs mains pourraient avoir agi. La lumière tarde à venir, mais la famille espère encore un dénouement.