Les incohérences troublantes : Pourquoi le procureur maintient la piste familiale malgré les non-lieux
Le parquet d’Aix-en-Provence justifie sa prudence par le « traumatisme facial violent » subi par Émile, évoqué le 27 mars 2025, qui exclut une mort accidentelle. Des contradictions dans les emplois du temps de la famille le jour de la disparition, ainsi que le passé de Colomban Soleil — père de l’enfant et ancien membre d’un groupuscule violent relaxé en 2018 — alimentent les suspicions.
Malgré la libération de Philippe Vedovini, des éléments de l’enquête restent sous scellé, notamment des témoignages locaux et des « indices matériels » non révélés. Le procureur souligne aussi le rôle clé du grand-père, toujours témoin assisté dans l’affaire de Riaumont, où il a reconnu des violences « éducatives ». Cette dualité entre profil public et accusations persistantes explique pourquoi la piste familiale n’est pas écartée.
La Bouilladisse, théâtre des tensions : Une famille réunie… mais pour combien de temps ?
Les photos exclusives de la famille Vedovini, prises après leur garde à vue, montrent un clan officiellement réconcilié : Philippe et Anne Vedovini posent avec leurs enfants, dont Marie et Colomban Soleil, les parents d’Émile. Pourtant, un geste trahit l’exaspération : le grand-père et son gendre auraient jeté de l’eau sur des journalistes, selon La Tribune, devant leur maison de La Bouilladisse, où paissent leurs deux chevaux.
Si cette apparente « sérénité » familiale intrigue, les prochaines semaines s’annoncent décisives. Les enquêteurs attendent les résultats d’analyses ADN et le rapport complet sur le « traumatisme facial » d’Émile. Parallèlement, la justice relance en 2025 l’affaire de Riaumont, où Philippe Vedovini pourrait être rejugé pour violences. Une course contre la montre commence, entre pression médiatique et délais judiciaires, pour reconstituer la chronologie du drame.