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Affaire Émile : Le secret de l’ordinateur du prêtre qui relance deux ans d’enquête

Les zones d’ombre qui persistent malgré deux ans d’enquête

L’absence de preuves matérielles contraste avec les accusations portées contre la famille Vedovini. Les déclarations des grands-parents – « Il jouait dans le jardin, je l’ai perdu de vue cinq minutes »s’effritent face aux ossements retrouvés à 3 km du hameau, mais aucun mobile clair ni scénario criminel cohérent n’émerge. Même les véhicules saisis n’ont livré aucune trace biologique concluante.

Les enquêteurs butent sur des hypothèses contradictoires : accident suivi d’un camouflage familial ? Intervention d’un tiers inconnu ? La garde à vue des proches en 2024, motivée par des « incohérences », n’a pas résolu l’énigme. « Les os ne parlent pas », résume un expert médico-légal, soulignant que la découverte de 2024 n’a pas permis de déterminer la cause du décès. Seule lueur d’espoir : l’ordinateur du prêtre offre désormais une piste numérique inexplorée.

L’enquête relancée sous pression médiatique et technique

Les avocats de la famille Vedovini dénoncent une « enquête à sens unique » après la saisie de l’ordinateur, exigeant que « toutes les pistes soient explorées, pas seulement celles visant nos clients ». Dans le même temps, la police judiciaire d’Aix-en-Provence mobilise des experts en cybercriminalité pour décrypter l’historique complet de l’appareil, espérant y trouver des métadonnées ou des sauvegardes cloud ignorées par le prêtre.

Le reportage de W9 diffusé le 2 avril 2025, en révélant l’existence de cette pièce à conviction, réactive l’emballement médiatique. Les forums en ligne fourmillent de théories liant le suicide du religieux à d’éventuels remords, tandis que la procureure en charge du dossier promet « une communication transparente dès que les analyses aboutiront ». Une course contre la montre s’engage : les technicalités numériques devront répondre à l’exigence de vérité… et à l’impatience d’une nation entière.

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