4. L’énigme de la jardinière qui relance l’enquête
En mars 2025, une jardinière située près de la chapelle du Haut-Vernet devient un élément clé de l’affaire. Les enquêteurs y découvrent des traces biologiques liées à la localisation des ossements d’Émile, relançant l’hypothèse d’un transfert post-mortem du corps. Cette découverte pousse les autorités à reconsidérer les faits : et si le lieu de la mort et celui de la découverte du cadavre étaient différents ?
L’analyse approfondie de l’objet met en lumière des incohérences chronologiques, sans pourtant identifier de lien direct avec les grands-parents. Les proches du couple évoquent cependant un détail troublant : après la disparition d’Émile, Philippe Vedovini aurait manifesté une « obsession sur l’ordre » dans le hameau, nettoyant frénétiquement les abords de la chapelle. Un comportement qui interroge, mais reste insuffisant pour étayer des accusations.
5. Vers un rebondissement judiciaire ?
Le parquet d’Aix-en-Provence maintient l’enquête ouverte malgré les non-lieux successifs visant la famille Vedovini. Une source proche du dossier confirme à Buzzday : « La piste de l’accident routier est crédible, mais on cherche encore le conducteur ». Les enquêteurs se concentrent désormais sur les véhicules circulant près du Verdon le 8 juillet 2023, espérant identifier un conducteur paniqué.
Des écoutes téléphoniques et la réaudition de témoins ont été ordonnées en avril 2025. Si aucune arrestation n’est prévue à court terme, les prochaines semaines pourraient révéler des éléments inédits. Philippe Vedovini, toujours sous surveillance, reste au cœur des suspicions, bien que son avocate martèle : « Aucune preuve ne lie mon client à cette affaire ». L’énigme Émile continue de défier la justice.
