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Affaire Émile : les enfants du grand-père Philippe Vedovini évoquent des violences dans des écoutes « Il nous frappait… »

Julie K.
6 Min de lecture

Vedovini face à la justice : silence, contradictions et stratégie de défense

Malgré les écoutes révélant des tensions familiales, les grands-parents Vedovini maintiennent un silence prudent depuis leur libération. Pendant leur garde à vue, ils ont pourtant livré leur « intime conviction » sur les circonstances de la disparition d’Émile, sans détailler leurs propos. Les enquêteurs relèvent des incohérences entre ces déclarations et les témoignages enregistrés de leurs enfants.

L’avocate Isabelle Colombani, représentant Philippe Vedovini, refuse toute prise de position publique. « La défense s’articule autour de la distinction entre vie privée et procédure en cours », explique un proche du dossier. Une stratégie qui vise à isoler les violences éducatives passées, non constituantes d’un délit dans ce cadre, de l’affaire Émile, où aucun lien causal n’est établi.

Les enfants Vedovini entre pression médiatique et déchirement familial

Les écoutes révélant les violences subies placent les enfants de Philippe Vedovini dans une position délicate, tiraillés entre devoir de vérité et loyauté familiale. Leurs confidences enregistrées, bien que cruciales pour l’enquête, exposent une dynamique familiale fracturée, amplifiée par l’attention médiatique autour de la mort d’Émile. « On vit un cauchemar depuis des mois », aurait murmuré l’un d’eux lors d’une conversation interceptée.

L’utilisation judiciaire de ces enregistrements privés soulève des questions éthiques, notamment sur le droit à l’intimité. Des voix s’élèvent pour dénoncer une « instrumentalisation » de leur souffrance, tandis que les proches subissent un harcèlement médiatique constant. Aucun membre de la famille n’a pour l’heure choisi de s’exprimer publiquement, préférant le silence à l’exposition.