Le suicide du prêtre et les récentes fouilles secrètes
L’enquête prend une tournure dramatique avec le suicide du prêtre du Haut-Vernet, proche de la famille Vedovini, survenu quelques semaines après les gardes à vue. Les enquêteurs étudient un lien possible entre ce geste et les secrets entourant la disparition d’Émile. Dans le même temps, des fouilles discrètes ont été menées « de nuit, dans le plus grand secret » près du hameau, selon des sources judiciaires. Des objets non révélés au public ont été saisis.
Ces interventions, combinées à l’utilisation de moyens techniques pour analyser le sol du village, suggèrent une piste localisée. Des habitants anonymes décrivent une « ambiance de défiance » depuis ces opérations. Les proches d’Émile, déjà éprouvés par les récents événements, redoutent que ces révélations n’alimentent les rumeurs accusatrices contre la famille Vedovini, propriétaire de plusieurs parcelles visées par les recherches.
Les questions sans réponse et l’attente des proches
Aucune trace matérielle ne corrobore la thèse d’un accident dans le hameau, malgré les affirmations initiales de la famille. Les contradictions entre les versions des proches présents le jour de la disparition, combinées à l’absence de témoignages concordants, plongent l’enquête dans l’impasse. Marie et Colomban Soleil, parents absents lors du drame, refusent de croire à une « simple fatalité » et exigent des réponses claires.
Les résultats ADN attendus sur des objets saisis chez les Vedovini pourraient relancer l’instruction, suspendue depuis mars 2025. La pression judiciaire s’intensifie, avec des appels à rouvrir le dossier si de nouveaux éléments émergent. Entre espoir et désespoir, les proches d’Émile scrutent chaque avancée, tandis que le procureur Jean-Luc Blachon rappelle : « La vérité finit toujours par se savoir. »