Affaire Louise : un nouvel élément matériel découvert sur la scène du crime oriente l’enquête

Julie K.
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Un nouvel élément matériel vient bouleverser l’enquête sur le meurtre de Louise, 11 ans, découverte sans vie le 7 février dernier dans le bois des Templiers à Epinay-sur-Orge. Une pièce d’identité, retrouvée à proximité immédiate du corps de la victime, pourrait constituer l’indice déterminant que les enquêteurs attendaient depuis le début des investigations.

Cette découverte intervient alors que la police scientifique poursuit ses investigations méticuleuses sur la scène de crime, multipliant les relevés et les analyses pour tenter d’élucider ce drame qui a profondément marqué la commune de l’Essonne. Les enquêteurs, qui travaillent sans relâche depuis cinq jours, voient dans cet élément une possible percée majeure dans l’affaire.

Une chronologie tragique qui bouleverse toute une ville

Le drame s’est noué le 7 février 2025, lorsque Louise, élève de sixième, n’est jamais rentrée chez elle après sa journée de cours. L’alerte, rapidement donnée par ses parents, s’est transformée en cauchemar moins de 12 heures plus tard avec la découverte macabre dans le bois des Templiers, à quelques pas seulement de son collège.

Les premiers éléments de l’enquête ont révélé la violence extrême de l’agression, la victime ayant subi de multiples coups d’arme blanche aux zones vitales. Une enquête pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans a immédiatement été ouverte par le parquet d’Evry, mobilisant d’importants moyens d’investigation.


Qu’est-ce qu’une enquête pour meurtre sur mineur ?
Cette qualification pénale particulièrement grave prévoit des peines plus lourdes que pour un homicide « classique ». La peine maximale encourue est la réclusion criminelle à perpétuité, avec une période de sûreté pouvant aller jusqu’à 30 ans.

Une enquête qui s’accélère

Les forces de l’ordre multiplient les pistes d’investigation. Sonia Filbeur, officier de police judiciaire, souligne l’importance du travail considérable réalisé sur les images de vidéosurveillance. « Chaque caméra de la ville est minutieusement analysée, qu’il s’agisse des banques, des commerces, des gares ou des bus », précise-t-elle.

Un témoignage crucial vient également alimenter l’enquête : une amie proche de Louise affirme l’avoir aperçue en compagnie d’un homme, se dirigeant vers le bois, quelques heures seulement avant la découverte du corps.

Une communauté sous le choc