Un mystère qui affole les enquêteurs : comment une joggeuse de 28 ans a-t-elle pu disparaître en pleine course sous le regard des hélicoptères ? Alors que 50 gendarmes ratissent la Vienne depuis deux jours, un détail technologique bouleverse les recherches. Son téléphone portable, dernier lien avec la jeune femme, envoie un signal qui défie toutes les hypothèses. Entre appel à témoins et description troublante, l’affaire prend une tournure inédite…
Disparition inquiétante en plein jogging
La disparition d’Agathe Hilairet, 28 ans, plonge la Vienne dans l’inquiétude depuis jeudi matin. Sa famille alerte les autorités après son absence prolongée au retour d’un footing habituel à Vivonne. En moins de 24 heures, l’affaire prend une ampleur inédite : les gendarmes déploient dès l’après-midi une trentaine d’hommes et un hélicoptère pour quadriller la zone.
La rapidité de la réaction policière témoigne de la gravité présumée. « Une disparition jugée suffisamment inquiétante », soulignent les forces de l’ordre, justifiant ce déploiement exceptionnel. Les recherches ciblent d’abord son parcours habituel le long du Clain, cours d’eau qu’elle empruntait systématiquement lors de ses jogging. Mais aucun indice ne permet encore de comprendre comment la jeune femme a pu s’évaporer en pleine journée.
Un dispositif de recherche exceptionnel renforcé
Face à l’impasse des premières investigations, les forces de l’ordre passent la seconde vitesse vendredi. Le dispositif initial triple presque avec 50 gendarmes mobilisés, complétés par une équipe cynophile, des plongeurs et l’hélicoptère toujours en action. « Le renforcement du dispositif répond à l’urgence absolue », confirme-t-on du côté de la gendarmerie.
Cette escalade opérationnelle survient moins de 24h après le début des recherches. La Nouvelle République précise que 20 hommes supplémentaires ont été dépêchés sur zone, portant le total à un demi-centaine d’intervenants. Les moyens déployés – de l’aérien au fluvial – traduisent l’inquiétude grandissante des autorités malgré l’absence de piste concrète.
Le mystère du dernier signal téléphonique
Le portable d’Agathe Hilairet devient la pièce maîtresse de l’enquête. Localisé pour la dernière fois jeudi après-midi, il émet un signal dans un rayon de 250 mètres entre les lieux-dits « Les Grands Ormeaux » et « Le Champ Salaud ». Une zone rurale de Voulon, située à 10 kilomètres de Vivonne, scrutée au millimètre par les enquêteurs.
Le parquet de Poitiers officialise la gravité de la situation en ouvrant une enquête pour « disparition inquiétante ». Ce périmètre restreint, où le téléphone a « borné » selon les termes techniques, concentre désormais tous les efforts. Les gendarmes tentent de comprendre pourquoi l’appareil n’a plus émis depuis, alors que la joggeuse le portait au poignet lors de sa disparition.
Portrait-robot et appel urgent à la population
Agathe Hilairet, décrite comme une jeune femme de 1,65 m pour 35 kg, portait lors de sa disparition un short noir et un haut sombre à manches courtes. Son sac de course et son téléphone fixé au poignet complètent ce portrait-robot diffusé massivement par les autorités.
Les gendarmes insistent sur son parcours habituel le long du Clain, cours d’eau qu’elle longeait systématiquement au retour de ses jogging. Un détail qui oriente les recherches mais n’explique pas la soudaineté de sa disparition.
« Toute personne susceptible de détenir des informations est invitée à contacter la gendarmerie au 05 49 43 41 15 », rappelle l’appel à témoins. La moindre piste pourrait percer le mystère de ces 250 mètres silencieux autour de son téléphone.
