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Aldi facture 12€ l’entrée : la bourde technique qui coûte cher à ses clients

Julie K.
7 Min de lecture

La défense risquée d’Aldi : « une phase de test nécessaire »

Aldi reconnaît des « bugs inhérents à toute innovation » mais refuse de suspendre l’expérience. « Ces magasins représentent l’avenir du retail. Les problèmes actuels seront résolus d’ici 2026 », assure un porte-parole, évoquant des mises à jour logicielles en cours. L’enseigne minimise les plaintes en invoquant « seulement 15% de clients mécontents », sans fournir de données précises.

Un ingénieur allemand ayant travaillé sur le projet confie sous anonymat : « L’IA confond encore les produits à code-barres abîmés. Et le système de tracking perd 8% des mouvements en cas d’affluence. » Aldi aurait accéléré le déploiement pour devancer Lidl et Amazon, au risque de sacrifier la fiabilité. Aurore Delacour, experte en tech retail, tempère : « Le concept est viable… à condition de tripler les investissements en R&D. »

La France sur ses gardes : 60% des consommateurs rejettent le modèle

Un sondage exclusif Buzzday révèle que 6 Français sur 10 refuseraient de payer pour entrer chez Aldi. Les associations de consommateurs montent au créneau : « C’est un mauvais coup porté au pouvoir d’achat », dénonce UFC-Que Choisir, exigeant un moratoire sur le projet. Les concurrents Lidl et Carrefour observent prudemment, tout en soulignant « l’absence de demande client pour ce type d’innovation ».

Malgré les critiques, Aldi envisagerait des tests en France dès 2026, ciblant d’abord les zones urbaines comme les Hauts-de-France et l’Île-de-France. Mais l’enseigne garde silence sur les garanties promises aux clients. « Aucun système ne justifie de faire avancer de l’argent pour faire ses courses », tranche une porte-parole de la DGCCRF, tandis que Lidl confirme à Buzzday travailler sur une alternative sans droit d’entrée.