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Alexandre Bravi (Cauchemar en cuisine) lâche un lourd bilan : « 12 000 euros de perte à cause du tournage… »

Julie K.
5 Min de lecture

15 jours de tournage, 12 000 euros en moins : derrière les coulisses télévisées de Cauchemar en cuisine, le restaurateur albigeois Alexandre Bravi dévoile les revers méconnus de l’aventure. Entre critiques surprenantes de Philippe Etchebest et polémiques inattendues, son passage dans l’émission cacherait-il un calcul risqué ? Le patron du Jardin des 4 saisons lève le voile sur des éléments restés secrets… avant de laisser planer un mystère troublant.

Un bilan financier plus lourd que prévu

12 000 euros évaporés en quinze jours : le tournage de Cauchemar en cuisine a laissé une empreinte douloureuse dans les comptes du Jardin des 4 saisons. Alexandre Bravi révèle sans détour que « le tournage [lui] a fait perdre 12 000 euros de chiffre d’affaires » pendant la fermeture obligatoire de son établissement. Un manque à gagner d’autant plus cruel que le restaurateur assume déjà 14 000 euros de charges mensuelles fixes.

L’équipe de Philippe Etchebest a certes modernisé sa cuisine en remplaçant le matériel obsolète, mais cette amélioration matérielle ne compense pas l’hémorragie financière. « Mon objectif c’était d’avoir de la publicité pour relancer mon restaurant », confie le patron albigeois, laissant transparaître un calcul économique risqué. Entre rénovation gratuite et perte sèche, l’addition des quinze jours de tournage reste salée pour ce pompier volontaire habitué à gérer les urgences.

Etchebest vs Bravi : le choc des assiettes

Le désaccord est total entre le chef-star et le restaurateur albigeois. Philippe Etchebest reproche à Alexandre Bravi une cuisine « pas assez généreuse », un jugement que ce dernier balaie d’un revers de main. « Si vous regardez les avis Google, c’est tout le contraire ! », rétorque le patron du Jardin des 4 saisons, fier d’avoir fait grimper la note de son établissement de 3,2 à 4,5/5 depuis sa reprise en 2022.

Le tournage un lundi – jour habituel de fermeture – et le montage télévisé nourrissent la controverse. « On ne voit pas tout à la télé : il a mangé deux entrées, deux plats, deux desserts… et il a aimé », révèle Alexandre Bravi, dénonçant une représentation tronquée. Un service du soir à guichets fermés, préparé en une heure au lieu des quatre habituelles, achève de dessiner les coulisses d’une expérience télévisuelle sous tension.

Un après-tournage en demi-teinte

L’effet Cauchemar en cuisine tarde à se manifester dans le restaurant albigeois. Deux couverts seulement sont enregistrés le jeudi midi précédant la diffusion, contre 40 couverts lors de l’événement de réouverture du 1er mars. Alexandre Bravi assume pourtant sa transparence : « Je n’ai rien à cacher, je montre ma cuisine à tout le monde », martèle ce pompier volontaire particulièrement attentif à l’hygiène.

La polémique surgit là où on ne l’attendait pas : sur les réseaux sociaux. Des clients dénoncent une hausse des prix sur la nouvelle carte, une accusation que le restaurateur réfute catégoriquement. « Les prix sont restés identiques. Je travaille avec des produits locaux et j’ai 14 000 euros de charges mensuelles », justifie-t-il, rappelant les réalités économiques du métier. Un débat qui risque de s’inviter dans les semaines à venir…

Un pari à hauts risques

Alexandre Bravi assume pleinement les contradictions de son choix. « Il y a du pour et du contre, dont des choses dont je ne peux pas parler pour l’instant », glisse-t-il mystérieusement. Son objectif principal ? Relancer son restaurant grâce à la notoriété télévisuelle, quitte à encaisser une perte immédiate de 12 000 euros.

La rénovation gratuite de sa cuisine – avec du matériel neuf remplaçant l’ancien – constitue le seul bénéfice tangible à ce stade. Mais le restaurateur mise sur l’effet à long terme de l’émission, suivant l’exemple d’autres établissements ayant multiplié leur chiffre d’affaires post-diffusion. Un calcul audacieux pour ce gestionnaire rigoureux, qui jongle entre 14 000 euros de charges mensuelles et l’espoir d’un rebond clientèle. La balance penchera-t-elle enfin du bon côté ? L’avenir le dira…