La vie des participants : entre confinement et tests scientifiques
Pendant deux mois, les 12 volontaires de l‘étude vivent une expérience unique et restrictive. Ils sont confinés dans un centre de recherche et ne peuvent recevoir aucune visite. Leur quotidien est rythmé par des tests scientifiques et des exercices physiques spécifiques.
L‘un des aspects les plus contraignants de l‘étude est l‘obligation de rester allongé sur un lit incliné à –6°. Cette position, bien que reposante au premier abord, peut devenir inconfortable et générer des douleurs musculaires et articulaires.
Pour lutter contre les effets néfastes de la micropesanteur simulée, les participants effectuent divers exercices physiques : vélo, vélo allongé, centrifugeuse à bras court... Ces activités visent à maintenir la masse musculaire et osseuse, ainsi qu‘à stimuler le système cardiovasculaire.
Afin d‘étudier l‘impact de la gravité artificielle, certains participants sont soumis à des séances de centrifugation. Ils sont placés dans une centrifugeuse qui tourne à grande vitesse, créant ainsi une force centrifuge qui simule la gravité.
L‘étude compare également les effets de l‘exercice physique avec l‘absence d‘activité. Certains participants ne font donc aucun sport pendant les deux mois, ce qui permet aux scientifiques d‘observer les différences entre les deux groupes.
La vie des participants est donc loin d‘être monotone. Entre les tests scientifiques, les exercices physiques et les protocoles stricts à respecter, ils contribuent activement à une recherche qui pourrait avoir des retombées importantes pour la santé des astronautes et, à terme, pour tous les Terriens.
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