Alors que sa mère sort de prison le mois prochain, Logan Gifford révèle l’impensable sur son frère de 15 ans : Il mérite une qualité de vie où…

Julie K.
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La libération imminente de la mère ravive les tensions judiciaires

La sortie de prison prévue en octobre 2025 de la mère, incarcérée au Nevada Department of Corrections, suscite l’inquiétude des services sociaux. « Tout contact entre elle et les enfants serait catastrophique », alerte un rapport confidentiel obtenu par le Las Vegas Review-Journal. Le tribunal exige désormais un suivi psychiatrique hebdomadaire pour la femme, condition sine qua non à sa libération conditionnelle.

Face à cette échéance, le juge a ordonné le 23 mars 2025 la réalisation sous 48 heures des tests ADN contestés par la défense. « Nous refusons ce harcèlement judiciaire », tonne l’avocate de la mère, évoquant un « déni de droit maternel ». Pourtant, Logan insiste : « Les résultats doivent tomber avant qu’elle ne retrouve la liberté », martèle-t-il, soutenu par une pétition citoyenne ayant recueilli 15 000 signatures en une semaine.

Un adolescent entre deux feux : protection ou nouvelle victimisation ?

Le frère de 15 ans, scolarisé dans un établissement spécialisé de Reno, bénéficie depuis janvier 2024 d’un protocole thérapeutique intensif financé par l’État. « Son équilibre actuel repose sur une triple prise en charge : médicale, scolaire et affective », explique sa travailleuse sociale, soulignant l’interdiction légale de toute mention du dossier judiciaire durant ses sessions.

Les experts divergent sur la stratégie de Logan. Le Dr Samuel Garr, psychologue légiste, approuve : « Reconnaître sa paternité pourrait ancrer l’adolescent dans une filiation choisie ». À l’inverse, le professeur Laura Meeks met en garde : « Lui révéler son origine traumatique sans préparation reviendrait à répliquer le schéma de violence ». Le tribunal devra trancher avant le 30 avril 2025, date de la prochaine audience.