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Alpes-de-Haute-Provence : à 172 km/h, il termine son trajet… en taxi !

Julie K.
5 Min de lecture

Une Ferrari réduite au silence, un permis envolé en 10 secondes… Comment un excès de vitesse record dans les Alpes a transformé des vacances en cauchemar. Les gendarmes dégainent l’arme fatale contre ce conducteur étranger, mais pourquoi cette affaire dépasse-t-elle le simple fait divers ? Plongée dans un dérapage aux conséquences aussi spectaculaires qu’inattendues.

Un excès de vitesse record dans les Alpes

Ce vendredi 18 avril, un contrôle routier exceptionnel tourne au cauchemar pour le conducteur d’une voiture de sport dans les Alpes-de-Haute-Provence. Les gendarmes interceptent le véhicule à 172 km/h sur une route limitée à 80, soit un excès de vitesse de 115% par rapport à la réglementation.

Mais le tableau idyllique des paysages alpins cache une réalité moins glamour : la Ferrari 458 Spider rouge, immatriculée en Allemagne, est immédiatement saisie. L’image du bolide arrêté sur le bas-côté résume à elle seule le choc entre la puissance automobile et la rigueur policière.

90 km/h de plus que la vitesse autorisée : le chiffre fait frémir les spécialistes de sécurité routière. À titre de comparaison, cette vitesse équivaut à traverser un village à la même allure qu’un TGV en pleine accélération. Les forces de l’ordre ne laissent aucune chance au contrevenant : permis retiré sur-le-champ, véhicule confisqué.

Un vacancier étranger dans l’embarras

Le conducteur, un homme d’une quarantaine d’années en vacances dans la région, voit son séjour basculer en quelques minutes. Après le retrait immédiat de son permis et la saisie de son véhicule, il n’a d’autre choix que de regagner son hébergement en taxi, loin du rugissement de sa Ferrari.

La plaque d’immatriculation allemande du bolide laisse supposer une origine étrangère, mais les gendarmes ne précisent pas sa nationalité. Un détail qui ajoute au mystère de cette affaire : comment un touriste a-t-il pu se retrouver au volant d’un tel engin sur ces routes sinueuses ?

« Il est reparti en taxi », résume sobrement le communiqué des forces de l’ordre. Une fin humiliante pour celui qui devra désormais comparaître devant le tribunal judiciaire pour connaître le montant de son amende. Les vacances de Pâques prennent une tournure juridique inattendue.

La procédure zéro tolérance des gendarmes

Les forces de l’ordre appliquent une sanction immédiate sans possibilité de recours. Le permis de conduire est retiré sur place, tandis que la Ferrari rejoint le parc automobile de la gendarmerie. Une décision radicale justifiée par l’ampleur du dépassement : +115% par rapport à la limitation.

Le tribunal judiciaire déterminera ultérieurement le montant de l’amende, qui pourrait atteindre plusieurs milliers d’euros. Une procédure accélérée typique des week-ends festifs, où les contrôles s’intensifient pour prévenir les accidents.

« Ce carton rouge », selon l’expression des gendarmes, sert d’avertissement à tous les usagers de la route. La rigueur des sanctions vise à dissuader les conducteurs imprudents durant les fêtes de Pâques, période critique pour la sécurité routière.

Mise en garde pour le week-end de Pâques

Les gendarmes des Alpes-de-Haute-Provence transforment cet événement en alerte nationale. Alors que le week-end de Pâques bat son plein, ils rappellent l’impérieuse nécessité de respecter les limitations sur les routes alpines, réputées dangereuses.

« Ce carton rouge », selon leur formule choc, doit servir de leçon à tous les usagers. Les contrôles routiers s’intensifient dans la région, avec une attention particulière sur les véhicules sportifs et les excès de vitesse.

L’objectif est clair : éviter que d’autres conducteurs ne reproduisent ce scénario catastrophe. Les forces de l’ordre misent sur l’effet dissuasif d’une sanction exemplaire, tout en rappelant que la sécurité prime sur toute envie de performance automobile.