Alpes-Maritimes : un énorme rocher s’abat sur une voiture, terreur pour une famille

Quentin M.
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On ne le dira jamais assez, mais au volant, il faut regarder de tous les côtés, mais aussi en hauteur. Si on doit être maître de son véhicule, parfois, l’accident est inévitable. C’est ce qu’il s’est passé le 15 avril 2023 pour un couple et son bébé d’un mois sur la départementale 17, dans les Alpes-Maritimes, quand un rocher d’une tonne s’est décroché de la falaise. Selon Le Figaro, l’énorme bloc de pierre a frappé de plein fouet le véhicule de cette famille qui a évité le pire pour quelques centimètres.

Plus de peur que de mal

Heureusement, les jeunes gens à bord (âgés d’une vingtaine d’années selon BFMTV) n’ont été que légèrement blessés au genou. Quant au bébé, il est, lui, sorti indemne de l’accident. Les trois individus ont été conduits au centre hospitalier Pasteur, à Nice. Les différents médias sur place ont indiqué que 13 sapeurs-pompiers sont intervenus sur les lieux de l’accident. Plus de peur que de mal, donc, mais si le couple n’a pas été touché plus que cela physiquement, le choc psychologique a été très violent.

Des éboulements réguliers dans la région

Si cette histoire a failli mal finir pour cette famille, ce genre d’accidents est monnaie courante dans la région. En effet, il y a de nombreux éboulements. Un de ceux-là avait endommagé le pare-chocs d’un jeune homme de 21 ans, en août 2022, dans les gorges de Cians, alors que son toit avait été troué. Il n’avait eu, par chance, que quelques hématomes. Trois mois plus tard, un bloc rocheux s’était décroché dans la vallée de Tinée, bloquant ainsi la circulation pendant plusieurs heures.

Les intempéries dans la région ont provoqué plus de 80 éboulements, endommageant également de nombreux logements. « Au moment où j’ai tourné la tête, j’ai vu tout cela descendre d’un seul coup. Cela a emmené les arbres, les détritus, car il y en a beaucoup, des palettes et des rochers », témoigne un voisin d’une maison totalement détruite. « Les terrains sont saturés. Au bout d’un moment, ils n’ont plus de capacités à absorber les eaux, ce qui peut amener des ruissellements, des glissements, ou des éboulements », explique le chef de la subdivision Nice à la métropole, Sébastien Poggi.