Alpes-Maritimes : Un fait divers glaçant secoue Lantosque depuis le 9 avril 2025. Une fillette de 6 ans assiste, impuissante, à la mort de son chien, abattu par balle près de son école primaire. Alors que l’enquête de gendarmerie tente d’éclaircir les circonstances du drame, un appel à témoins relayé massivement sur les réseaux sociaux tente d’identifier l’auteur du tir. La mère de l’enfant a découvert une blessure par projectile sur le corps de l’animal, baptisé White, dont les derniers instants déchirent la toile.
Le drame qui frappe Lantosque : Un chien tué par balle sous les yeux de sa jeune maîtresse
Jeudi 9 avril 2025, vers 17h, un événement traumatisant se produit aux abords de l’école primaire et de la gendarmerie de Lantosque. White, un chien promené par sa maîtresse de 6 ans, est abattu par arme à feu sous le regard impuissant de l’enfant. La scène, survenue dans un lieu habituellement fréquenté par les familles, provoque immédiatement un choc dans ce village paisible des Alpes-Maritimes.
« Un malheureux chien a été abattu alors qu’il était avec sa jeune maîtresse », relate Delphine S., l’internaute à l’origine d’un appel à témoins relayé massivement depuis samedi. Son post, partagé par des milliers d’utilisateurs et des associations de protection animale, décrit une course effrénée de l’animal blessé avant qu’il ne succombe à sa blessure. Les premiers éléments confirment que le tir a eu lieu à quelques mètres seulement de l’établissement scolaire, ajoutant une dimension troublante à l’affaire.
Enquête en cours : Les zones d’ombre autour du tir mortel
La gendarmerie de Lantosque confirme l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de ce tir mortel, mais reste avare de détails. Une plainte a été déposée par la mère de la fillette, propriétaire de White, tandis que les autorités s’attachent à reconstituer la chronologie des faits. « Les circonstances du décès de l’animal sont en cours d’examen », indique une source proche du dossier, sans préciser si l’arme utilisée a été identifiée.
Deux hypothèses dominent les discussions : un tir accidentel lors d’une chasse ou un acte volontaire. L’examen vétérinaire, attendu dans les prochaines heures, doit confirmer si la blessure abdominale est bien une « entrée de balle », comme le suggère le témoignage de la famille. Les gendarmes analysent également les éventuelles traces balistiques et les relevés des caméras de surveillance autour de l’école.
Le récit glaçant de la famille : Du sang sur la patte au « trou » révélateur
« White était censé rester à la maison le temps que je sorte la poussette », confie la mère de la fillette à Nice Matin. Le chien, blessé après avoir fui, revient avec du sang sur la patte et le ventre, sans que la famille ne soupçonne encore la gravité de la situation. Ce n’est qu’après avoir nettoyé l’animal que la mère découvre un « trou au niveau de l’abdomen », caractéristique d’une blessure par projectile.
La propriétaire de White décrit des derniers instants déchirants : « Il a succombé rapidement après notre retour ». Le chien, adopté depuis trois ans, était un compagnon quotidien pour l’enfant. L’examen vétérinaire prévu doit confirmer officiellement la nature de la blessure, tandis que les gendarmes cherchent à déterminer d’où provient le tir – une zone résidentielle pourtant éloignée des terrains de chasse.
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