Une lycéenne sous choc : l’urgence psychologique après le drame
La jeune témoin de 17 ans, étrangère au conflit, a été prise en charge sur place par les pompiers avant d’être orientée vers un protocole d’accompagnement spécifique. « Les mineurs exposés à des violences extrêmes nécessitent une intervention psychologique immédiate pour éviter un stress post-traumatique », explique le Dr Martin Weiss, psychiatre référent pour les urgences médico-judiciaires.
Sa famille, informée dans la foulée des faits, coopère avec les enquêteurs tout en préservant l’adolescente des médias. Le parquet de Strasbourg a mandaté une cellule d’écoute spécialisée pour l’aider à verbaliser sa version des faits. « Elle revit la scène en boucle, mais refuse d’en parler pour l’instant », confie une proche sous anonymat.
Trafic paralysé pendant des heures : les voyageurs pris en étau
L’immobilisation du TER en gare de Barr perturbe tout l’axe Strasbourg-Sélestat durant près de quatre heures. Plus de 300 voyageurs sont contraints d’emprunter des navettes de bus ou de reporter leurs déplacements. « On nous a juste dit qu’il y avait un incident grave, sans précision », déplore un usager coincé dans une rame voisine.
La SNCF active son plan de gestion de crise : les contrôleurs informent les passagers en temps réel, tandis que des équipes techniques nettoyent le wagon concerné après les relevés judiciaires. Le trafic reprend progressivement vers 15h30, mais avec des retacs cumulés jusqu’en début de soirée. « Priorité à l’enquête et à la sécurité », justifie un responsable ferroviaire.
