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Amanda Lear, icône des années 70 et artiste aux multiples facettes, a décidé de poser ses valises pour de bon. Après une carrière flamboyante qui l’a menée aux quatre coins de l’Europe, la chanteuse polyglotte a choisi la douceur de la Provence pour couler des jours paisibles. À 83 ans, celle qui a fait danser toute une génération sur « I am a photographer » savoure désormais le chant des cigales plutôt que celui des projecteurs.
Mais ne vous y trompez pas, la retraite d’Amanda Lear n’a rien d’ordinaire. Sa demeure provençale, véritable coup de cœur acquis en 1981, est le théâtre d’une passion coûteuse qui engloutit ses économies. Une folie immobilière que l’artiste assume pleinement, forte d’un pactole inattendu tombé du ciel… ou plutôt des podiums de la haute couture.
Un refuge provençal loin des paillettes
C’est dans un village isolé de Provence qu’Amanda Lear a jeté son dévolu il y a plus de quarante ans. Un choix qui peut surprendre pour celle qui a côtoyé le gotha international. « À l’époque, on ne jurait que par Saint-Tropez. J’ai failli y acheter la maison de Brigitte Bardot qui s’était ravisée au dernier moment », confiait-elle au Parisien en 2020. Mais c’est finalement loin du tumulte de la jet-set que l’artiste a trouvé son havre de paix.
Sa propriété, véritable petit paradis sur terre, semble tout droit sortie d’un roman de Pagnol. Une piscine pour les chaudes journées d’été, des orangers et des oliviers qui embaument l’air, et bien sûr, l’incontournable symphonie des cigales en fond sonore. Un cadre idyllique qui a su captiver le cœur de l’excentrique chanteuse, au point qu’elle ne l’échangerait pour rien au monde.
Le prix de la tranquillité
Mais ce rêve provençal a un coût, et pas des moindres. Si Amanda Lear reste discrète sur les chiffres exacts, elle ne cache pas que l’entretien de sa « vieille baraque » engloutit une bonne partie de ses revenus. « Tout mon pognon y passe », avoue-t-elle sans détour. Ses amis, inquiets, lui conseillent parfois de vendre, arguant que la propriété est devenue trop grande pour elle. Des suggestions qui tombent dans l’oreille d’une sourde, tant l’attachement de l’artiste à son refuge est profond.
Heureusement, le destin a offert à Amanda Lear une manne financière inattendue. La maison Chanel, séduite par le charme rétro de ses tubes, a choisi de les utiliser pour ses campagnes publicitaires. Une aubaine qui permet à la chanteuse de continuer à chouchouter sa demeure provençale sans trop se soucier des factures qui s’accumulent.
Une retraite bien méritée
Après une vie passée sous les feux des projecteurs, entre l’Italie, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et la Suisse, Amanda Lear savoure aujourd’hui une retraite bien méritée. Si elle n’a jamais réussi à égaler le succès de ses débuts dans les années 70, elle a su se réinventer constamment, participant à de nombreuses émissions de télévision dans différents pays européens.
Aujourd’hui, c’est dans sa maison provençale qu’elle trouve son bonheur. Loin du strass et des paillettes, Amanda Lear cultive son jardin, au propre comme au figuré. Et si l’entretien de sa propriété lui coûte « un bras », comme elle le dit si bien, c’est le prix à payer pour vivre son rêve provençal. Une philosophie de vie qui semble parfaitement convenir à cette artiste hors du commun, qui a toujours su vivre sa vie comme elle l’entendait.